L'Orfeo

L’Orfeo, favola in musica
Orphée, fable en musique
Description de cette image, également commentée ci-après
Couverture de la 1re édition, Venise, Ricciardo Amadino 1609.
Genre Opéra
Nbre d'actes 5
Musique Claudio Monteverdi
Livret Alessandro Striggio
Langue
originale
Italien
Durée (approx.) Environ deux heures
Création
Mantoue

L’Orfeo, favola in musica (SV 318, « Orphée, fable en musique ») est un opéra de Claudio Monteverdi sur un livret du poète Alessandro Striggio[1] (v. 1573-1630), fils du compositeur de même nom, Alessandro Striggio (v. 1540-1592).

Après une représentation préliminaire à l'Accademia degl'Invaghiti, il fut joué le [2],[n 1] pour l'ouverture du Carnaval, au théâtre de la cour de Vincent Ier de Mantoue et redonné le 1er mars. La partition est imprimée en 1609 et rééditée en 1615 par Monteverdi lui-même, à Venise[4], ce qui est exceptionnel. La première représentation moderne fut donnée en 1904 dans une adaptation de Vincent d'Indy[1] à la Schola Cantorum de Paris. D'autres travaux suivent : Ottorino Respighi, Gian Francesco Malipiero (1930), Carl Orff, Bruno Maderna et enfin Luciano Berio[5].

Head and upper body portrait of a middle-aged man with dark hair and heavy moustache, holding a cigarette in his right hand
Vincent d'Indy qui recréa L'Orfeo à Paris en 1904.

Drame lyrique dont on a célébré le 400e anniversaire de la création en , L’Orfeo est l'un des premiers opéras de l’histoire de la musique, à la frontière du madrigal, dont il est en quelque sorte un développement, mis en scène[6].

  1. a et b François-René Tranchefort, L'Opéra, Paris, Éditions du Seuil, , 634 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 24
  2. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 2, Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 752
  3. (en) Ian Fenlon, « Correspondence relating to the early Mantuan performances », dans Whenham, John, Claudio Monteverdi : Orfeo, England, Cambridge University Press, , 230 p. (ISBN 0-521-24148-0), p. 167-172.
  4. Par l'éditeur Riccardo Amadino (Alessandrini, p. 61). L'année de la création fut publié seulement le livret, pour que chacun des spectateurs puisse lire et écouter en même temps le texte (Schrade 1981, p. 211), avec une fin différente de la partition. (Silke Leopold, texte de présentation de l'enregistrement de G. Garrido, K617 p.  11)
  5. P. Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, p. 981.
  6. On considère généralement que le premier est Euridice de Jacopo Peri qui remonte à 1600.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « n », mais aucune balise <references group="n"/> correspondante n’a été trouvée


From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy