Le zapping signifie dans le langage familier, un mode de consommation de télévision, consistant à changer régulièrement de chaîne, le plus souvent à une fréquence élevée, dans le but de trouver un programme que le téléspectateur apprécie le plus. Une pratique courante consiste à zapper lors des espaces de publicité.
Au Québec, le terme de zappage est employé. En 1986, cette dénomination est découverte par le journaliste français Philippe Vandel; il utilise le suffixe anglophone et choisit de publier le terme « zapping », dans un article qu'il signe en mars 1986, dans la revue Actuel[1],[2]. Au canada, les francophones utilisent également le terme familier « pitonnage » car « piton » désigne familièrement la télécommande. On note que dans les pays anglophones, le terme « Channel surfing » est le plus communément employé.
La racine « zap » provient principalement de l'univers de la bande-dessinée américaine, cette interjection figurant l'effet fulgurant produit par le bruit ou l'image de la décharge d'un éclair dans le ciel ou par un puissant et court choc électrique[3]. En 1968, le dessinateur américain Robert Crumb publie les éditions Zap Comix.
Quelques suggestions alternatives sont observées comme « saut de chaîne », « saute-chaîne », « saute-bouton », « saut », « pianotage » mais sans toutefois avoir été confirmées par l'usage courant.