Diocèse | Carcassonne |
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Patronage | Sainte-Marie |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCXIV (214)[1] |
Fondation | 1093 |
Début construction | 1093 |
Origine religieuse | Ordre de Saint-Benoît |
Cistercien depuis | 7 mars 1146 |
Dissolution |
1791-1848 1904 |
Abbaye-mère |
Grandselve (1146-1791) Sénanque (1848-1904) |
Lignée de |
Clairvaux (1146-1791) Lérins (1848-1904) |
Abbayes-filles |
Poblet (1141-1835 et depuis 1940) Les Olieux (1153-1614) Rieunette (av. 1162-1761) Eule (av. 1174-1365) Valbonne (1242-1791) |
Congrégation |
Bénédictins (1093-1146) Cisterciens (1146-1791) Cisterciens (1848-1904) |
Période ou style | Roman |
Protection |
Classé MH (1862) Inscrit MH (1988) Classé MH (2001)[2] Jardin remarquable |
Coordonnées | 43° 07′ 38″ N, 2° 53′ 54″ E[3] |
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Pays | France |
Province | Languedoc |
Département | Aude |
Commune | Narbonne |
Site | http://www.fontfroide.com |
L’abbaye de Fontfroide est une abbaye cistercienne située sur le territoire de la commune de Narbonne[a], dans le département de l'Aude en France. Initialement abbaye bénédictine (1093), elle est intégrée à l'ordre cistercien entre 1144 et 1145. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, elle reçoit d'importants dons en terres d'Ermengarde de Narbonne, puis au milieu du XIIIe siècle, d'importants dons en terres et en nature d'Olivier de Termes qui lui permettent de réaliser de nouvelles constructions. Pendant la croisade des Albigeois, elle fut le fer de lance de l'orthodoxie catholique. Au XIVe siècle, l'un de ses abbés, Jacques Fournier, est élu pape sous le nom de Benoît XII. L'abbaye est classée à partir de 1862 au titre des monuments historiques[2]. Aujourd'hui, l'abbaye de Fontfroide est membre de la Charte des abbayes et sites cisterciens d'Europe.
L'abbaye de Fontfroide est actuellement un monument privé détenu par les descendants de Gustave et Madeleine Fayet.
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