Affaire Perruche

Affaire Perruche
Titre Nicolas Perruche contre Caisse primaire d'assurance maladie de l'Yonne
Pays Drapeau de la France France
Tribunal (fr) Cour de cassation
Assemblée plénière
Date
Personnalités
Composition de la cour Guy Canivet (premier président)
Autre personne Nicolas Perruche : enfant né handicapé
Détails juridiques
Branche Droit de la santé, Droit de la responsabilité
Importance Entraina un changement de législation (Art. 1 de la loi du 4 mars 2002 dite « loi anti-Perruche » devenu par la loi du 11 février 2005 l'article L.114-5 du Code de l'action sociale et des familles )
Citation « Dès lors que les fautes commises par le médecin et le laboratoire dans l'exécution des contrats formés avec Mme Perruche avaient empêché celle-ci d'exercer son choix d'interrompre sa grossesse et ce afin d'éviter la naissance d'un enfant atteint d'un handicap, ce dernier peut demander la réparation du préjudice résultant de ce handicap et causé par les fautes retenues. »
Problème de droit Indemnisation du « préjudice d'être né »
Voir aussi
Mot clef et texte handicap, responsabilité, eugénisme, avortement, droit à la vie

Code civil : art. 1165 et 1382.

Actualité Jurisprudence toujours applicable aux enfants nés avant le (Civ 1re, 15 déc. 2011, 10-27.473)[1],[2]
Lire en ligne L'arrêt Perruche sur Légifrance

Rapport de Pierre Sargos, conseiller à la Cour de cassation et Avis de Jerry Sainte-Rose, avocat général sur le site de la Cour de cassation.

L'affaire Perruche est une affaire française relative à l'indemnisation du « préjudice d'être  » qui s'est déroulée à partir de 1989 en France, devant les tribunaux français, le Parlement français, puis la Cour européenne des droits de l'homme et enfin le Conseil constitutionnel.

Cette affaire porte d'abord sur la notion de « préjudice d'être né » et la responsabilité médicale, et les débats qu'elle a suscités se sont étendus aux questions de handicap, d'eugénisme et d'avortement. L'affaire tient son nom de Nicolas Perruche, né gravement handicapé, sa mère ayant contracté une rubéole non diagnostiquée et n'ayant pu de ce fait recourir à une interruption médicale de grossesse[Note 1].

  1. Civ 1re, 15 déc. 2011, 10-27.473, lire en ligne
  2. Cour de cassation, « Commentaire 1re Civ., 15 décembre 2011, pourvoi no 10-27.473 », in Rapport 2011, lire en ligne - Dernier état de la jurisprudence


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée


From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy