Surnom | Alan Stivell |
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Nom de naissance | Alan Cochevelou |
Naissance |
Riom (Puy-de-Dôme, Auvergne) |
Activité principale | Musicien, auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Musique celtique, rock celtique, musique bretonne, folk, world music, crossover, new age, musiques électroniques, musique symphonique, fusion |
Instruments | Harpe celtique (acoustique et électrique), cornemuses, bombarde, flûte irlandaise, claviers, percussions |
Années actives | Depuis 1953 |
Labels | Keltia 3, Universal Music, Harmonia Mundi, PIAS, Verycords |
Site officiel | www.alanstivell.bzh |
Alan Stivell, né Alan Cochevelou le à Riom (Puy-de-Dôme), est un auteur-compositeur-interprète et musicien français[n 1]. Il milite pour faire admettre le peuple breton avec sa langue, sa culture, son territoire. Il est, avant tout, multi-instrumentiste : harpe celtique principalement, mais aussi piano et claviers, flûte irlandaise, bombarde, cornemuse écossaise, voire percussions. II est également chanteur et auteur (en plusieurs langues)[n 2].
Dès les années 1950, grâce au travail de son père Georges Cochevelou, Alan Stivell fait, avec lui, renaître la harpe celtique de Bretagne, ceci par des récitals depuis 1953. À partir de 1966, Alan Stivell est le premier chanteur breton professionnel utilisant principalement la langue bretonne (brezhoneg). Héritier du premier renouveau musical breton (qui avait vu la création des bagadoù), inspiré par le rock et folk-song anglo-saxons, il nourrit le mouvement folk et folk rock des années 1960 et 1970.
Alan Stivell révolutionne la musique bretonne, en incorporant principalement des influences gaéliques et anglo-saxonnes, sans oublier celle de la musique classique d'hier et aujourd'hui, conjointe à son ouverture à celle des autres continents. Il y apporte aussi les innovations techniques de la fin du XXe siècle. À l'époque, d'autres interprètes bretons s'expriment déjà, mais, à part Glenmor, ils n'entrent pas dans le professionnalisme et leur modernisme ne s’aventure pas au-delà de la guitare classique (à une exception près). Il est le premier à vraiment l'électrifier. À la fois sur les plans technologiques et musicaux, il montre un extrême éclectisme : en dehors des genres déjà cités, il fait appel à des touches électro (dès 1979) et hip-hop (1993) qu’il introduit lui-même aussi dans la musique bretonne. Il imagine, dessine et fait réaliser ses propres projets de harpes celtiques électroacoustiques et électriques.
Il popularise la Bretagne et sa musique, par son travail artistique et ses grandes tournées internationales, par la communication mais aussi par l'effet boule de neige suscité par ses nombreux émules. À l'origine du sursaut que connaissent la langue bretonne et la fierté du peuple breton, il aura ouvert la voie à divers artistes et sera devenu un modèle pour d'autres pays et d'autres cultures.
Son œuvre musicale est liée à un combat pour la reconnaissance des cultures bretonne et celtique. Il ne le conçoit pas sans la transmission de messages humanistes et de fraternité, au-delà des frontières. Cet esprit d'ouverture se traduit dès ses débuts par des métissages culturels et des fusions musicales, ce qui en fait l'un des précurseurs de la world music, qu'il définit clairement sur son premier album Reflets en 1970. C’est à la fois la quête d'une « musique globale », dans l'espace et le temps, et l'affirmation d'un panceltisme, en même temps qu’une vision égalitariste de la personne humaine (Human~Kelt).
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