Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Stevens (d) |
Période d'activité |
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Nom dans la langue maternelle |
Alfred Émile Léopold Stevens |
Nationalités | |
Activité | |
Formation | |
Maîtres | |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Fratrie |
Joseph Stevens Arthur Stevens (d) |
Parentèle |
Robert Mallet-Stevens (petit-neveu) Mathilde Kindt (belle-sœur) |
Distinctions |
Ce que l'on appelle le vagabondage, Chez soi, Tous les bonheurs Ophelia. Le Bouquet effeuillé, |
Combattant dans Garde nationale lors du Siège de Paris (1870) |
Alfred Stevens, né le à Bruxelles et mort le à Paris, est un peintre belge. Élève d'Ingres à École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à partir de 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante tant en Belgique qu'en France où il a passé la plus grande partie de sa vie. Très introduit dans les milieux artistiques et mondains de la capitale, il était l'ami d'Édouard Manet, Berthe Morisot, Alexandre Dumas (fils) tandis que son frère, Arthur Stevens (nl), marchand d'art installé à Paris et à Bruxelles, œuvrait pour faire connaître les peintres français. Stevens a en commun avec Manet un modèle féminin : Victorine Meurent qui pose pour Olympia.
D'abord en retrait du courant impressionniste, aimé pour ses scènes de genre dont le sujet est en majorité de jeunes élégantes, ses tableaux se vendent à des prix très élevés. Mais à partir de 1883, saisi d'un doute devant la montée de l'impressionnisme, Stevens a reconsidéré sa peinture et a réalisé des paysages impressionnistes. Pour l'Exposition universelle de 1889, il reçoit la commande d'une fresque panoramique, aujourd'hui propriété des musées des beaux arts de Bruxelles : Le Panorama du siècle.