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Les champignons de cette famille étaient traditionnellement classés dans l'ordre des Amanitales[3], classification confirmée par l'analyse phylogénétique dans le clade Plutéoïde, une des six nouvelles divisions des Agaricales[4],[5].
Avec près de 600 espèces sur la planète, parmi lesquelles les plus toxiques côtoient les comestibles les plus réputés, le genreamanite est le plus important à savoir reconnaître parmi les champignons. En France et en Belgique, on a recensé une soixantaine d'espèces d'amanites, dont six[6] sont mortelles et trois sont responsables de 95 % des accidents mortels par ingestion volontaire de champignons[7].
L’intoxication phalloïdienne est provoquée par des octapeptides bicycliques appelés amatoxines[8] (α, β et γ-amanitines) présents chez 35 espèces réparties dans 3 genres : Amanita,Galerina et Lepiota[9]. Plusieurs de ces toxines ont été isolées dans certaines amanites : la plus puissante est l'alpha-amanitine, qui résiste à la cuisson[10] et la phalloïdine qui est thermolabile et perd sa toxicité au dessus de 70 °C de cuisson[11].
↑Dont le thalle (mycélium) est septé et donne par reproduction sexuée 4 exospores par baside, chacune venant à l'extrêmité d'un stérigmate. Une fois libérées, elles présentent une cicatrice caractéristique (apicule). Il s'agit des "champignons" au sens courant du terme. Basides non cloisonnées de type homobaside. Basidiospores ne produisant jamais de spores secondaires.
↑Famille aujourd'hui élevée au rang d'ordre. Les caractères sont donc les mêmes que ceux de l'ordre et les rangs inférieurs sont également peu significatifs.
↑Ordre assez original. Texture fibreuse mais chair profonde parfois un peu grenue. Sporée blanche. Lames libres. Voile général présent. Voile partiel présent ou réduit.Trames des lames bilatérale.
Ecto-mycorhyzique, sauf exceptions.
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↑Amanita dunensis
*Amanita phalloides,(+ var. alba, et var. larroquei)
Amanita porrinensis
Amanita verna
*Amanita porrinensis
*Amanita virosa
↑Quatre-vingt-dix pour cent des intoxications mortelles par les champignons sont dus à des espèces contenant des amatoxines.
↑On en dénombre neuf : l’α-amanitine, la β-amanitine, la γ-amanitine, la ε-amanitine, l’amanine, l’amanine amide, l’amanulline, l’acide amanullique et la pro-amanulline
Barceloux D.G., 2008. Medical Toxicology of natural substances. Foods, Fungi, Medicinal Herbs, Plants and Venomous Animals. John Wiley & Sons, USA, 1157 p
↑(en) François Durand et Dominique Valla, « Chapter 34 - Mushroom Poisoning: A Clinical Model of Toxin-Induced Centrilobular Necrosis », dans Drug-Induced Liver Disease (Third Edition), Academic Press, (ISBN978-0-12-387817-5, DOI10.1016/b978-0-12-387817-5.00034-0, lire en ligne), p. 621–629