Fondation |
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Zone d'activité | |
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Forme juridique |
Association déclarée |
Domaines d'activité |
Corruption politique, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France) |
Siège |
Paris (37-39, avenue Ledru-Rollin, 75012, 75570 - CS 11237) |
Pays |
Membres |
6 559 () |
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Fondateurs | |
Président |
Paul Cassia (depuis ) |
Budget |
595 000 € () |
Site web |
SIREN | |
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OpenCorporates |
Anticor est une association anticorruption française dont le but est de réhabiliter la démocratie représentative, promouvoir l'éthique en politique et lutter contre la corruption et la fraude fiscale.
Cette association s'est fait connaître au grand public en 2011 à la suite de sa plainte déposée dans l'affaire des emplois fictifs du RPR pris en charge par la mairie de Paris dont Jacques Chirac était maire. Par la suite, elle a été à l'origine d'enquêtes contre des personnalités importantes, notamment contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti ou encore le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler.
Anticor est régulièrement auditionnée par le gouvernement et les ministères, elle interpelle et diffuse une charte éthique aux candidats ou aux élus à l'occasion de chaque scrutin local ou national, elle décerne chaque année des prix éthiques aux personnes qui se sont particulièrement distinguées dans ce domaine, elle intervient quotidiennement dans la presse et sur les réseaux sociaux pour alerter et dénoncer des agissements critiquables et elle engage dès que possible des signalements voire des procès en justice. Son agrément pour se constituer partie civile est régulièrement remis en question.
Elle est présidée depuis avril 2024 par Paul Cassia, qui prend la suite d'Élise Van Beneden.