Arbitrages de Vienne

La Hongrie en 1937 (en jaune) et en 1941 (en vert).

Les arbitrages de Vienne (ou diktats de Vienne selon les Alliés) sont deux arbitrages intervenus sous l'influence de l'Allemagne et de l'Italie pour satisfaire de façon pacifique aux revendications territoriales de la Hongrie sur les territoires que celle-ci avait perdus en 1918, pertes entérinées en 1920 par le traité de Trianon, et que la Hongrie souhaitait réviser. Le premier arbitrage de Vienne eut lieu en 1938 et le second en 1940. Ils aboutirent au démantèlement de la Tchécoslovaquie et à une importante diminution territoriale de la Roumanie.

À l'issue des deux arbitrages de Vienne, 2 300 000 Magyars des territoires récupérés se retrouvent au sein de la Hongrie, qui devient alors, pour la durée de la guerre, une « demi-Grande Hongrie ». Pour beaucoup de Magyars, le bilan est grisant, les injustices du traité de Trianon sont en partie réparées, tandis que pour les minorités, une période de persécutions commence[1].

Ces arbitrages devinrent caducs du fait du retour aux frontières du traité de Trianon, changement intervenu à l'issue de la Première Guerre mondiale. Les territoires en question appartiennent aujourd'hui à la Slovaquie, à l'Ukraine, à la Serbie et à la Roumanie.

  1. Molnar, p. 364.

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