Président Société des gens de lettres arméniens de France (d) | |
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Président Bureau des réfugiés arméniens (d) | |
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Rédacteur en chef Anahit | |
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Rédacteur en chef Dzaghig | |
mars - |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Sépulture des intellectuels arméniens du cimetière parisien de Bagneux (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Արշակ Չօպանեան |
Pseudonyme |
Chavarche Antéorte |
Nationalités | |
Domiciles |
Constantinople (- |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Arevmoudk (à partir des années 1940) Abaka (à partir de ) Veradzenount (- Anahit ( - Nor Guiank (d) (à partir de ) Dzaghig (mars - Mercure de France (à partir de ) Lycée arménien Guétronagan (à partir de ) Haïrenik (à partir de ) Massis (à partir de ) Arevelk (à partir de ) Puzantion (d) La Revue de Genève La Revue blanche |
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Partis politiques |
Ramgavar Azadakan (d) (- Parti libéral démocrate arménien (à partir de ) |
Membre de |
Délégation nationale arménienne () Société des gens de lettres () Société de sociologie de Paris (d) () Société des gens de lettres arméniens de France (d) (- Bureau des réfugiés arméniens (d) Union intellectuelle arménienne de Paris (d) |
Mouvements | |
Maîtres | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
La Roseraie d'Arménie (d) |
Archag Tchobanian (arménien : Արշակ Չօպանեան), né le à Constantinople (Empire ottoman) et mort le dans le 4e arrondissement de Paris, est un écrivain, poète, dramaturge, traducteur, intellectuel, éditeur de revues littéraires, conférencier et diplomate arménien.
Directeur de sa propre revue littéraire, Anahit (1898-1949)[n 1], et auteur d'une œuvre importante, il se tient aussi au courant de la production littéraire de son temps et est, selon Krikor Beledian, un critique littéraire « infatigable »[1] qui correspond, encourage et offre une tribune aux écrivains arméniens du monde entier. Dans un contexte où les Arméniens de France ne possèdent pas d'école où apprendre leur langue, Beledian estime qu'il joue un rôle de premier plan (à l'instar de Chavarche Missakian et de son journal Haratch) dans l'enseignement de celle-ci, par la lecture que font les jeunes générations de sa revue ainsi que dans l'éveil des vocations des jeunes écrivains[2]. Il préside par ailleurs un certain nombre d'organisations intellectuelles et littéraires des Arméniens de Paris. Considéré par Anahide Ter Minassian comme un « ambassadeur des lettres arméniennes » pendant un demi-siècle[3], il est, pour l'historienne Anouche Kunth, l'une des figures « fondatrices » de la communauté arménienne en France[4].
Il joue un très grand rôle dans l'extension de la connaissance de la culture et de la littérature arméniennes en France, par de multiples traductions et des éditions savantes, avec notamment sa Roseraie d'Arménie en trois volumes. Francophile depuis son plus jeune âge, il émigre en France en 1895, s'intègre dans les milieux intellectuels européens et noue de nombreuses amitiés avec des écrivains et intellectuels qu'il amène à la cause des Arméniens ottomans en favorisant la naissance d'un mouvement arménophile à l'époque des massacres hamidiens (1894-1897).
Dans la première moitié du XXe siècle, à la suite du génocide arménien puis de la disparition de la Première république d'Arménie (1918-1920), il est l'une des grandes voix des Arméniens en exil, notamment en tant que membre de la Délégation nationale arménienne. Cette dernière est remplacée en 1925 par le Bureau des réfugiés arméniens, qu'il dirige tout au long de l'existence de cette organisation, jusqu'en 1945.
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