Archag Tchobanian

Archag Tchobanian
Portrait en noir et blanc d'un homme portant une barbe et une moustache.
Archag Tchobanian au début des années 1920.
Fonctions
Président
Société des gens de lettres arméniens de France (d)
-
Président
Bureau des réfugiés arméniens (d)
-
Rédacteur en chef
Anahit
-
Rédacteur en chef
Dzaghig
mars -
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Sépulture des intellectuels arméniens du cimetière parisien de Bagneux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Արշակ ՉօպանեանVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Chavarche AntéorteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domiciles
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Arevmoudk (à partir des années 1940)
Abaka (à partir de )
Veradzenount (-)
Anahit ( - )
Nor Guiank (d) (à partir de )
Dzaghig (mars - )
Mercure de France (à partir de )
Lycée arménien Guétronagan (à partir de )
Haïrenik (à partir de )
Massis (à partir de )
Arevelk (à partir de )
Puzantion (d)
La Revue de Genève
La Revue blancheVoir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Ramgavar Azadakan (d) (-)
Parti libéral démocrate arménien (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Délégation nationale arménienne ()
Société des gens de lettres ()
Société de sociologie de Paris (d) ()
Société des gens de lettres arméniens de France (d) (-)
Bureau des réfugiés arméniens (d)
Union intellectuelle arménienne de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
La Roseraie d'Arménie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Archag Tchobanian
Signature
Vue de la sépulture.

Archag Tchobanian (arménien : Արշակ Չօպանեան), né le à Constantinople (Empire ottoman) et mort le dans le 4e arrondissement de Paris, est un écrivain, poète, dramaturge, traducteur, intellectuel, éditeur de revues littéraires, conférencier et diplomate arménien.

Directeur de sa propre revue littéraire, Anahit (1898-1949)[n 1], et auteur d'une œuvre importante, il se tient aussi au courant de la production littéraire de son temps et est, selon Krikor Beledian, un critique littéraire « infatigable »[1] qui correspond, encourage et offre une tribune aux écrivains arméniens du monde entier. Dans un contexte où les Arméniens de France ne possèdent pas d'école où apprendre leur langue, Beledian estime qu'il joue un rôle de premier plan (à l'instar de Chavarche Missakian et de son journal Haratch) dans l'enseignement de celle-ci, par la lecture que font les jeunes générations de sa revue ainsi que dans l'éveil des vocations des jeunes écrivains[2]. Il préside par ailleurs un certain nombre d'organisations intellectuelles et littéraires des Arméniens de Paris. Considéré par Anahide Ter Minassian comme un « ambassadeur des lettres arméniennes » pendant un demi-siècle[3], il est, pour l'historienne Anouche Kunth, l'une des figures « fondatrices » de la communauté arménienne en France[4].

Il joue un très grand rôle dans l'extension de la connaissance de la culture et de la littérature arméniennes en France, par de multiples traductions et des éditions savantes, avec notamment sa Roseraie d'Arménie en trois volumes. Francophile depuis son plus jeune âge, il émigre en France en 1895, s'intègre dans les milieux intellectuels européens et noue de nombreuses amitiés avec des écrivains et intellectuels qu'il amène à la cause des Arméniens ottomans en favorisant la naissance d'un mouvement arménophile à l'époque des massacres hamidiens (1894-1897).

Dans la première moitié du XXe siècle, à la suite du génocide arménien puis de la disparition de la Première république d'Arménie (1918-1920), il est l'une des grandes voix des Arméniens en exil, notamment en tant que membre de la Délégation nationale arménienne. Cette dernière est remplacée en 1925 par le Bureau des réfugiés arméniens, qu'il dirige tout au long de l'existence de cette organisation, jusqu'en 1945.


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