Architecture ottonienne

Façade Ouest de la cathédrale de Trèves inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO
Église Saint-Michel de Hildesheim inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO
Église Saint-Georges d'Oberzell à Reichenau inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

L'architecture ottonienne fait partie du bloc stylistique de l'architecture charpentée formé à partir des prototypes carolingiens avec des influences byzantines nouvelles. C'est une sorte de premier art roman du Nord distinct et symétrique opposé au premier art roman méridional[1]. On peut penser que l'architecture ottonienne n'est que l'aile orientale d'un ensemble plus vaste qui englobe le nord de l'Europe et sans doute l'Angleterre pré-normande. Elle a incontestablement formé le second art roman (1050-1150) et la première architecture gothique née dans la partie ouest du premier art roman du nord en garde encore l'amplitude.

L'architecture ottonienne participe à une renaissance et la volonté des empereurs de la nouvelle dynastie ottonienne de restaurer le Saint-Empire romain germanique. Elle s'étend de la mer du Nord et de la Baltique aux régions alpines et de la Saône au-delà de l'Elbe et de Magdebourg. Dans la seconde partie du Xe siècle des monuments importants sont construits. La frontière entre l'architecture ottonienne et l'art roman primitif est imprécise, située entre 1020 et le milieu du XIe siècle suivant les auteurs[2],[3].

  1. Jean Valery-Radot, « Le premier art roman de l'occident méditerranéen », Revue de l'art ancien et moderne, vol. 55,‎ (lire en ligne).
  2. Jacques Tiébaut, « L'église ottonienne de Saint-Pantaléon à Cologne (compte-rendu) », Bulletin monumental, vol. 129, no 4,‎ , p. 274-275 (lire en ligne).
  3. Louis Grodecki, Au seuil de l'art roman. L'architecture ottonienne, Armand Collin, Paris, , 342 p.

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