Assaut sur Mount Kent

Assaut sur Mount Kent

Informations générales
Date 29 mai–11 juin 1982
Lieu Mount Kent (en), Malouine orientale, îles Malouines
Belligérants
Drapeau de l'Argentine Argentine
602e compagnie commando
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
22e Special Air Service
Commandants
Capitaine Eduardo Villarruel
Capitaine Tomas Fernandez Captain Andres Ferrero
Lieutenant-Colonel Mike Rose
Major Cedric Delves
Capitaine Peter Babbington
Pertes
8 tués, 14 blessés (dont 11 membres de la gendarmerie blessés dans le crash d’un Puma) et 5 capturés (dont 4 membres des forces spéciales de la Marine) 5 tués (tir ami)
7 blessés[1],[2]

Guerre des Malouines

Batailles

Coordonnées 51° 40′ 23″ sud, 58° 06′ 47″ ouest
Géolocalisation sur la carte : îles Malouines
(Voir situation sur carte : îles Malouines)
Assaut sur Mount Kent
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
(Voir situation sur carte : océan Atlantique)
Assaut sur Mount Kent

L’assaut sur Mount Kent est un combat qui oppose les forces argentines et britanniques pendant la guerre des Malouines.

Fin mai 1982, des patrouilles avancées de l'Escadron G du Special Air Service avaient établi qu'un certain nombre de pics surplombant les défenses argentines autour de Port Stanley, étaient pour la plupart non défendus, en particulier après que la réserve héliportée argentine, l’Équipe de combat Solari (Compagnie B du 12e régiment d'infanterie) ait été transférée à Goose Green et que le 4e régiment d'infanterie ait reçu pour ordres d'abandonner Mount Challenger et de prendre position sur le mont Two Sisters et le mont Harriet. Une mission de reconnaissance initiale réalisée par des hommes appartenant à l'Escadron D du Major Cedric Delves, qui avaient été déposés par hélicoptère dans la zone de Mount Kent le 25 mai, permet au reste de l'escadron d'arriver en toute sécurité le 27 mai à temps pour contrer une forte offensive menée par les forces spéciales argentines, sous le commandement du capitaine Eduardo Villarruel, le commandant-en-second de la 602e compagnie commando[3]. Le commandant de la 602e compagnie commando, le major Aldo Rico, avait demandé aux quatre commandants des patrouilles argentines impliquées dans l'opération de prendre possession des monts Kent et des pics alentour afin de permettre à des renforts ultérieurs d'être déposés, il s'agit du 601e escadron de forces spéciales de la Gendarmerie nationale du major José Ricardo Spadaro et des troupes héliportées de la Compagnie B du 6e régiment d'infanterie du major Oscar Ramon Jaimet[4], ces hommes ayant été entraînés au combat de nuit l'année précédente[5]. Les patrouilles du SAS composées des Air Troop, Boat Troop et du quartier-général tactique du major Delves se retrouvent pressées de toute part et doivent affronter au cours de violentes escarmouches environ 40 membres des forces spéciales argentines, avant que les Argentins ne finissent par se retirer. Les Air Troop sont dans un premier temps repoussées au cours du combat, mais elle parviennent à tenir le sommet du Mount Kent jusqu'à ce que des renforts de Royal Marines arrivent.

  1. (en) David Aldea, « The Argentine Commandos on Mount Kent », sur britains-smallwars.com (consulté le )
  2. (en) Daniel Bates, « Gurkha who needs war wound treated is barred from UK », MailOnline,
  3. « The cold South Atlantic wind drowned out the throbbing engines of the two remaining Argentine Chinooks landing on low ground near Mount Kent under the cover of darkness. The forty well-camouflaged commandos who emerged divided up into three teams and crept slowly towards the base of the mountain, stopping, listening, observing the green and black images in the Night Vision Goggles to pick out any heat sources. The pointman of an SAS patrol moving along the lower slope failed to notice the half-dozen Argentines who had spotted his smudgy silhouette. Slithering through waist-high, soaking wet peat, half the commandos crawled around the flank of the British patrol for an L-shaped ambush. When they were within twenty yards of the patrol they opened fire. The SAS man was immediately struck down by 7.62 millimètres rounds hitting his stomach and chest, coughing up blood as he fell. The three others spaced out some distance behind him and dived for cover, returning fire in all directions as they became enveloped by a barrage of automatic arms fire and grenades which injured another SAS man with shrapnel. He had to be partially carried by the other two survivors as they withdrew. » (Arostegui 1997)
  4. « He was an Army commando who had fought against the People's Revolutionary Army in Tucuman province during the 'Dirty War'. Thoroughly professional and a dedicated soldier, he expected high standards and exercised rigid but fair discipline. It was to Jaimet that Brigadier-General Jofre turned when he wanted a heli-borne company. » (van der Bijl et Aldea 2002, p. 161)
  5. (es) « Un héroe, todos los héroes », lanacion.com,

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy