Naissance | |
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Décès | |
Époque |
République romaine tardive (en) |
Activités |
Écrivain, historien romain de l'antiquité, annaliste, poète, philosophe, banquier, homme politique de la Rome antique |
Père |
Titus Pomponius (en) ou Quintus Caecilius (en) (père adoptif) |
Mère |
Caecilia (d) |
Fratrie |
Pomponia (d) |
Conjoint |
Pilia (d) (à partir de ) |
Enfant | |
Parentèle |
Quintus Caecilius (en) (père adoptif) |
Gens | |
Statuts |
Mouvement |
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Titus Pomponius Atticus (fin 110 – 31 mars 32 av. J.-C.) est un chevalier romain dont la première activité est la banque. Il est aussi un grand propriétaire terrien en Épire, un éditeur de livres et un courtier en objets d’art pour ses amis fortunés. Il est même propriétaire d'une école de gladiateurs dont il loue les services aux cités qui organisent des fêtes.
Son nom reste attaché à Cicéron dont il fut l’éditeur, l’ami fidèle et le confident. « Plus que de tous les autres, Atticus a été aimé de Cicéron qui n’eut pas même pour son frère Quintus une affection plus vive et plus étroite » dit Cornélius Népos, son collaborateur et biographe[1]. Après la mort de Cicéron, c’est lui probablement qui, après avoir exclu les lettres de son ami qui auraient pu le compromettre ou déplaire aux maîtres du moment (et toutes les siennes), a publié leur correspondance : le recueil ad Atticum comprend 454 lettres de Ciceron à Atticus. Avec les trois autres recueils publiés : lettres de Ciceron à son frère Quintus (ad Quintum fratrem), à Brutus (ad Brutum) et les lettres dites « familières » (ad Familiares), ce sont en tout 954 lettres qui nous sont parvenues[2].
Érudit, amateur d’art, féru de langue et de littérature grecques, à la tête d’une grande fortune qu’il veille à faire fructifier, mais adoptant un train de vie personnel relativement simple, Atticus se réclame de la philosophie d'Épicure. Il refuse de faire une carrière politique, ne veut pas prendre parti dans les conflits qui déchirent la République et s'exile volontairement en Grèce au début de la guerre civile entre Marius et Sylla. Il y reste une vingtaine d'années, fréquentant philosophes et artistes, aimé et admiré des Athéniens qui expriment le désir de lui élever une statue, ce qu’il refuse, fuyant les honneurs.
Voulant rester neutre politiquement, il apporte son aide financière à tous les chefs de partis, aussi bien à Caton et Pompée qu’à César, à Brutus, son assassin, qu’à Marc Antoine et Octave dont il devient un proche, échappant ainsi, au contraire de son ami Cicéron, aux tempêtes de la fin de la République romaine.