Auguste Comte

Auguste Comte
Lithographie de Comte par Hoffmeister
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombe d'Auguste Comte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Lycée Joffre (-)
École polytechnique ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
Œuvres principales
Influencé par
A influencé
Mère
Rosalie Boyer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Caroline Massin (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Auguste Comte, né Isidore Marie Auguste François Xavier Comte le (30 nivôse an VI) à Montpellier en Occitanie et mort le à Paris, est un philosophe et sociologue français, fondateur du positivisme.

Entré à l'École polytechnique dans la promotion 1814[1], il en est exclu avec toute sa promotion à la Restauration à cause de ses idées politiques[2]. Son intérêt profond pour l'enseignement constitue le fil rouge de sa carrière. Il est tour à tour professeur particulier de mathématiques, répétiteur et examinateur à l’École polytechnique, et il enseigne dans un établissement préparatoire aux concours scientifiques. Ses talents de pédagogue s'exercent également pendant plus de vingt-cinq ans dans les cours publics d'astronomie, puis d'histoire, qu'il destine à un public ouvrier.

Il développe pendant toute sa vie un système philosophique, le positivisme, qui part d'une théorie de la connaissance reposant sur la loi des trois états pour proposer une classification des sciences. Cette classification consacre l'avènement de la physique sociale, appelée sociologie à partir de 1839. Cette dernière aboutit elle-même à une politique et à une morale[3]. Entre 1845 et 1849, le positivisme prend un tournant religieux, qui se concrétise dans la fondation de la religion de l'Humanité, l'Humanité[4] étant entendue par Comte comme « l’ensemble des êtres passés, futurs et présents qui concourent librement à perfectionner l'ordre universel »[5].

L'influence d'Auguste Comte sur l'épistémologie et la sociologie françaises est considérable. Le mouvement positiviste a connu un développement international important par l'intermédiaire de nombreux disciples étrangers : Brésil, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Hongrie, Italie, Argentine, Mexique, Uruguay, Turquie.

Le dernier domicile parisien qu'il a occupé à partir de 1841 au 10, rue Monsieur-le-Prince (6e arrondissement) est aujourd'hui un appartement-musée ouvert aux visiteurs. Ses archives personnelles y sont conservées, ainsi que celles d'un grand nombre de sociétés positivistes et de disciples français comme étrangers[6].

  1. « Base de données des anciens élèves de l’École Polytechnique, mise en ligne par la Bibliothèque Centrale de l’École Polytechnique », sur bibli.polytechnique.fr (consulté le ).
  2. Raquel Capurro, Le positivisme est un culte des morts.
  3. "Positivisme" dans le CNRTL : http://www.cnrtl.fr/definition/positivisme.
  4. Dans la religion de Comte, qui est une religion naturelle sans Dieu, ni aucun dieu, l'humanité est placée au-dessus de tout, ce qui explique la majuscule
  5. Auguste Comte, Système de Politique positive, Vol. 4, p. 30.
  6. « Centre d'études positivistes de la Maison Auguste Comte », sur augustecomte.org.

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