L'autopartage[1],[2] (anglais : car sharing), ou voitures en libre-service, est la mise en commun d'une flotte de véhicules à moteur au profit d'abonnés à un organisme gestionnaire des véhicules. Chaque abonné peut utiliser un véhicule pour le trajet de son choix et pour une durée limitée. Contrairement au covoiturage, pratique consistant à partager un véhicule sur des trajets communs, l'autopartage permet l'usage successif d'une voiture par des utilisateurs différents. L'autopartage peut être mis en œuvre par une société commerciale, une agence publique, une coopérative, une association, ou un groupe de personnes.
Le système s'inscrit dans une logique de mobilité partagée, qui permet à ses utilisateurs d'utiliser un moyen de transport sans posséder le véhicule, par l'achat d'un service et non d'un bien. Les coûts d'achat, d'entretien des véhicules et de recherche de places de stationnement sont alors mutualisés au sein du service d'autopartage.
Ce fonctionnement s'est décliné sous différentes formes depuis les années 1950[3]. En 2019, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) considère l'autopartage comme une alternative à l'usage ou à la propriété individuelle d'un véhicule, au même titre que le vélo ou les transports collectifs[4].
En plus des services proposés par des entreprises ou organismes qui achètent des véhicules et les louent, à partir de 2011, la France a vu se développer des services d'autopartage entre particuliers. Les propriétaires proposent directement leurs véhicules à d'autres conducteurs, principalement en passant par des plateformes de mise en relation.