Autorail Pauline

Autorail Charentaise

Les Entreprises industrielles charentaises à Aytré ont construit plusieurs séries d'autorails dans les années 1930, tous surnommés Pauline ou Charentaise. Ces autorails, développés dans un premier temps à l'initiative de la compagnie du Midi, ont par la suite été commandés par différentes compagnies ferroviaires françaises avant d'être intégrés pour certains aux effectifs de la SNCF. Ils constituent la première série d'autorails à moteur Diesel français.

Photographie en noir et blanc d'un autorail bicolore (haut de caisse blanc et bas de caisse foncé) de forme parallélépipédique sous une caténaire dont les poteaux ont la forme d'une ogive, caractéristiques du Midi.
Prototype des autorails Pauline (type 1) sous les ogives de la caténaire du Midi.

Plusieurs séries ont été produites, présentant chacune des différences techniques et structurelles, mais reposant toutes sur une conception de caisse très légère grâce à l'utilisation d'un assemblage riveté de tôles d'aluminium et de duralium. Ces différentes séries sont respectivement nommées type 1 (prototype), type 1 N, types 2 et 2 bis, type 3 N et type 4 N. Parmi ces autorails, les XC 11000 forment un ensemble de dix-neuf engins issus des séries types 2 et 2 bis commandés par les réseaux de l'AL, de l'État, du PLM et du Midi (puis du PO-Midi) et intégrés aux effectifs de la SNCF à sa création en 1938.

Ces autorails, mis en service progressivement au début des années 1930, sont radiés pour la plupart au sortir de la Guerre. Seuls quelques XC 11000 restent aux inventaires de la SNCF jusqu'en 1952, une unité étant préservée du ferraillage jusqu'au milieu des années 1970, démotorisée et servant de voiture d'accompagnement à un train palpeur de tunnels. Aucun autorail Pauline n'a été préservé.

Les autorails Pauline sont les témoins d'une époque charnière pour le chemin de fer en France qui doit faire face à la rude concurrence du transport automobile, moins cher pour l’usager et l'exploitant. Ils se veulent une réponse efficace et économique pour les compagnies ferroviaires de l’époque à la fermeture des lignes secondaires à cause des coûts d'exploitation des trains à vapeur traditionnels.


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