Bataille de Castelfidardo

Bataille de Castelfidardo
Description de l'image Giovanni Gallucci La Battaglia di Castelfidardo palazzo comunale di Castelfidardo.jpg.
Informations générales
Date
Lieu Castelfidardo
Issue Victoire sarde
Belligérants
Drapeau du Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne  États pontificaux
Commandants
Enrico Cialdini
Manfredo Fanti
Louis Juchault de Lamoricière
Georges de Pimodan
Forces en présence
4 880 hommes 6 650 hommes
Pertes
61 morts
184 blessés
88 morts
400 blessés
600 prisonniers

Guerres du Risorgimento : expédition des Mille

Batailles

Coordonnées 43° 28′ 00″ nord, 13° 33′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Castelfidardo
Géolocalisation sur la carte : Marches
(Voir situation sur carte : Marches)
Bataille de Castelfidardo

La bataille de Castelfidardo a lieu le , à Castelfidardo, petite ville de la région italienne des Marches. Les troupes piémontaises menant la guerre d'unification italienne y défont les troupes pontificales, ce qui leur permet dès lors d'annexer Marches et Ombrie et de faire ainsi la jonction avec les troupes de Garibaldi qui viennent de conquérir tout le Sud de la péninsule italienne.

La bataille oppose une armée piémontaise de 16 000 hommes, dont seuls 4 900 participent effectivement aux combats, à une armée pontificale de 6 500 hommes, articulée en deux divisions de 3 000 et 3 500, qui participent successivement aux combats[1]. L'armée pontificale, commandée par les généraux français Louis Juchault de Lamoricière et Georges de Pimodan, compte dans ses rangs des volontaires de différents pays d'Europe, parmi lesquels les ressortissants français et belges constituaient un bataillon franco-belge. Parmi les volontaires français figuraient nombre de nobles de l'Ouest de la France : en consultant, après la bataille, la liste des morts et des blessés pontificaux, le général piémontais Cialdini dit, avec un humour des plus noirs, « L'on dirait une liste d'invités à un bal de Louis XIV !… ».

Le bataillon franco-belge donne ensuite naissance au corps des zouaves pontificaux.

  1. George Macaulay Trevelyan, Garibaldi and the making of Italy, Appendix K (b), . 346-347

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