Belem | |
Le Belem au large de Brest en 2012. | |
Autres noms | Belem (1896-1921) Fantôme II (1921-1952) Giorgio Cini (1952-1979) Belem (depuis 1979) |
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Type | Trois-mâts barque |
Fonction | Transport de cacao, plaisance, navire-école |
Gréement | trois-mâts barque |
Histoire | |
Chantier naval | Chantiers Dubigeon (Chantenay-sur-Loire) |
Lancement | |
Équipage | |
Équipage | 48 cadets et 16 membres : 5 officiers (1 commandant et son second, 2 lieutenants, 1 mécanicien), 2 cuisiniers, 1 bosco encadrant 8 gabiers instructeurs |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 58 m |
Longueur de coque | 51 m |
Longueur flottaison | 48 m |
Maître-bau | 8,80 m |
Tirant d'eau | 3,50 m |
Déplacement | 750 t |
Tonnage | 534 tonneaux (environ 1500 m3) |
Lest | 4 500 gueuses de fonte de 50 kg |
Hauteur de mât | 34 m (au dessus de la mer) |
Voilure | 1 000-1 200 m2 (22 voiles) |
Propulsion | Voiles et moteurs Diesel |
Vitesse | 12 nœuds (moteur)
12 nœuds (voile) |
Carrière | |
Propriétaire | Fondation Belem[1] |
Armateur | Fernand Crouan |
Pavillon | France |
Port d'attache | Nantes ( France) |
MMSI | 227051000 |
IMO | 8622983 |
Protection | Classé MH (1984) |
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Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque en acier[2], un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier de France[N 1]. Il a porté ce nom jusqu'en 1921 et depuis 1979.
Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien, puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), est finalement retrouvé par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l'appui de la Caisse d'épargne, mécène de la Fondation Belem[3] qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses[4] et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.
Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [5].
En 2024, ce voilier de prestige transporte la flamme olympique d’Athènes à Marseille à l'occasion des Jeux olympiques de Paris.
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