Blaise Cendrars

Blaise Cendrars
Blaise Cendrars vers 1931 photographié par Jindřich Štyrský.
Biographie
Naissance
Décès

Paris, Drapeau de la France France
Sépulture
Nom de naissance
Frédéric Louis Sauser
Surnom
Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, Diogène, Blaise Cendrars
Pseudonymes
Diogene, Jack Lee, Freddy SauseyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Enfant
Autres informations
Arme
Unités
Conflit
Genre artistique
Distinction
Grand Prix littéraire de la Ville de Paris (1961)
Archives conservées par
Œuvres principales
signature de Blaise Cendrars
Signature

Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars [blɛz sɑ̃dʁaːʁ][1], est un écrivain suisse[2] et français, né le à La Chaux-de-Fonds, canton de Neuchâtel en Suisse et mort le à Paris. À ses débuts, il utilise brièvement les pseudonymes Freddy Sausey, Jack Lee et Diogène.

Dès l'âge de 17 ans, il quitte la Suisse pour un long voyage en Russie puis, en 1911, il se rend à New York où il écrit son premier poème Les Pâques (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919). Il le publie à Paris en 1912 sous le pseudonyme de Blaise Cendrars, qui fait allusion aux braises et aux cendres permettant la renaissance cyclique du phénix. En 1913, il fait paraître son poème le plus célèbre, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Dès le début de la guerre de 1914-1918, il s'engage comme volontaire étranger dans l'armée française avant d'être versé dans la Légion étrangère. Gravement blessé le , Cendrars est amputé du bras droit et en conséquence réformé. Il écrit sur cette expérience son premier récit en prose : il s'agit d’une première version de La Main coupée.

Le , il est naturalisé français, à la suite de son engagement à la guerre. Il travaille dans l'édition et délaisse un temps la littérature pour le cinéma, mais sans succès. Lassé des milieux littéraires parisiens, il voyage au Brésil à partir de 1924.

En 1925, il s'oriente vers le roman avec L'Or, où il retrace le dramatique destin de Johann August Sutter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années 1920, un romancier de l'aventure, que confirme Moravagine en 1926. Dans les années 1930, il devient grand reporter.

Correspondant de guerre dans l'armée anglaise en 1939, il quitte Paris après la débâcle et s'installe à Aix-en-Provence[a]. Après trois ans de silence, il commence en 1943 à écrire ses Mémoires : L'Homme foudroyé (1945), La Main coupée (1946), Bourlinguer (1948) et Le Lotissement du ciel (1949). De retour à Paris en 1950, il collabore fréquemment à la Radiodiffusion française. Victime d'une congestion cérébrale le , il meurt des suites d'une seconde attaque le .

L'œuvre de Blaise Cendrars, poésie, romans, reportages et mémoires, est placée sous le signe du voyage, de l'aventure, de la découverte et de l'exaltation du monde moderne où l'imaginaire se mêle au réel de façon inextricable. Le fonds d'archives de Blaise Cendrars a été créé en 1975 par Miriam Gilou-Cendrars (1919-2018), sa fille, et se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne[3].

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API cf Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 103.
  2. Son origine suisse fut révélée pour la première fois par Jean Buhler dans son livre Blaise Cendrars : Homme libre, poète au cœur du monde. Bienne, Éd. du Panorama et Paris, Éditions Louis Soulages « Le livre ouvert », 1960.
  3. CEBC, « Centre d'Etudes Blaise Cendrars : Fonds Blaise Cendrars », sur cebc-cendrars.ch (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée


From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy