Bosco Ntaganda

Bosco Ntaganda
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Biographie
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Nationalité
Activité
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Grade militaire
Condamné pour
Condamnation

Rutaganda Ntibatunganya Bosco alias Bosco Ntaganda, né à Kinigi dans le district de Musanze, le au Rwanda[1] est un chef de guerre condamné à 30 ans de prison pour crime contre l'humanité perpétré alors qu'il était le chef adjoint de l’état-major général responsable des opérations militaires de la branche armée de l'Union des patriotes congolais (UPC).

A l'âge de 17 ans il intègre le Front patriotique rwandais (APR) au sein duquel il combattra durant la guerre civile rwandaise. Durant la première et deuxième guerre du Congo, il participe à différents groupes armés avant de rejoindre en 2002 l'Union des patriotes congolais (UPC) implantée dans la province d'Ituri. C'est au sein de ce mouvement que seront perpétrés les exactions qui amèneront à sa condamnation pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Début 2006, il rejoint le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) une rébellion basée dans le Nord-Kivu, dont il devient le chef d'état major. En août 2006 un mandat d'arrêt est émis à son encontre par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre liés au recrutement d’enfants soldats. En janvier 2009, il destitue Laurent Nkunda du CNDP et en prend le commandement. Le , un accord de paix est signé à Goma entre le CNDP et le gouvernement de la république démocratique du Congo (RDC). Bosco Ntaganda intègre les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et sera promu général la même année. Le 13 juillet 2012, un nouveau mandat d'arrêt est délivré par la CPI à l'encontre de Bosco Ntaganda venant rajouter au premier mandat d'arrêt quatre nouveaux chefs de crimes de guerre et trois chefs de crimes contre l’humanité.

Le 18 mars 2013, Bosco Ntaganda se présente à l'ambassade des États-Unis au Rwanda et demande à être transféré à la CPI de la Haye au Pays-Bas. Son procès débute le . Le 8 juillet 2019, il est reconnu coupable de dix-huit chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour des exactions commises entre 2002 et 2003 en RDC, et est condamné, le , à une peine de trente années d'emprisonnement.

  1. « Fiche d’information sur l’affaire » Accès libre [PDF], sur Cour Pénale Internationale, (consulté le )

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