Le burlesque (de l'italien burlesco, venant de burla, « farce, plaisanterie ») est un registre littéraire en vogue au XVIIe siècle. Le burlesque est caractérisé par l'emploi de termes comiques, familiers voire vulgaires pour évoquer des choses nobles et sérieuses (l'héroï-comique étant le décalage inverse, qui consiste à traiter un sujet vulgaire en style noble). Le sens du mot a évolué au cours des époques et selon les arts concernés. « Burlesque » se dit aujourd'hui couramment pour désigner un comique exagéré, extravagant qui repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte.
Le burlesque est un comique physique, violent, qui emploie notamment le coup, la chute, la tache, la glissade, la collision (principe du slapstick). Il est beaucoup utilisé par Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, Buster Keaton, Jeremy Jacquet et les acteurs du cinéma muet. Louis de Funès l'utilise beaucoup ensuite. En bande dessinée, Hergé emploie ce procédé dans Les Aventures de Tintin avec certains personnages comme le Capitaine Haddock. Le burlesque, c'est la perte de dignité du personnage, son ridicule quand il chute, se cogne dans un poteau, ou reçoit un pot de peinture sur la tête. Et le public se rit de sa malchance[1].
Ce courant est différent du burlesque américain et du new burlesque, notion purement héritée des États-Unis d'Amérique.
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