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| Ambassadrice de Suisse en Argentine | |
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| Procureure |
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Carla Del Ponte, née le à Bignasco en Suisse, est une magistrate suisse originaire du Tessin.
Anciennement juge d'instruction à Lugano[1] (1981) puis procureur du canton du Tessin[2] (1985) et procureur général de la Confédération suisse[3] (1994), elle fut nommée en août 1999 procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie[4] (TPIY) et du Tribunal pénal international pour le Rwanda[5] (TPIR). Elle remplace ainsi Louise Arbour dans la poursuite des personnes accusées des violations les plus graves des droits de l'homme. Afin qu'elle se consacre uniquement au cas de l’ex-Yougoslavie et à la suite de pressions exercées par le gouvernement rwandais, en 2003, le Conseil de sécurité des Nations unies ne renouvela pas son mandat de procureure générale du TPIR et désigna à sa place le magistrat gambien Hassan Bubacar Jallow. Après huit années d'activité, son mandat de procureure du TPIY prit fin le 31 décembre 2007 ; elle laissa sa place au magistrat belge Serge Brammertz.
Le 1er janvier 2008, elle succède à Daniel von Muralt comme ambassadrice de Suisse en Argentine avec résidence à Buenos Aires. Ses fonctions prennent fin en février 2011.
De septembre 2012 à août 2017, elle est membre de la commission d'enquête indépendante chargée d'enquêter en Syrie, créée sous les auspices du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
- « Carla Del Ponte, en quête de justice », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Encyclopædia Universalis, « Biographie de CARLA DEL PONTE (1947- ) », sur Encyclopædia Universalis, (consulté le )
- « Carla Del Ponte, procureur de choc du TPI - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
- « Procureur du tribunal pénal internationale de l'ex-Yougoslavie »
- « Communiqué de presse de Carla del Ponte, Procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda au sujet de l’affaire Barayagwiza | Nations Unies Tribunal pénal international pour le Rwanda », sur unictr.irmct.org (consulté le )