Premier ministre de la colonie du Cap (d) | |
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Cecil Rhodes | |
Premier ministre de la colonie du Cap (d) | |
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Cecil Rhodes | |
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
Membre du Conseil privé d'Irlande |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Tombe de Cecil Rhodes (d) |
Nom de naissance |
Cecil John Rhodes |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Fratrie |
Frank Rhodes (en) |
Idéologie |
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Cecil John Rhodes (né le à Bishop's Stortford au Royaume-Uni et mort le à Muizenberg en Afrique du Sud) est un homme d'affaires, un homme politique et un mécène britannique.
Fondateur de la British South Africa Company et de la compagnie diamantaire De Beers, il est député de Barkly-West à l'assemblée législative du Cap (1881-1902) et Premier ministre de la colonie du Cap de 1890 à 1896.
En plus de ses activités commerciales et politiques, il fut le créateur de la bourse Rhodes et légua à l'État sud-africain sa propriété de Groote Schuur (future résidence présidentielle au Cap) et les terrains sur lesquels seront construits l'université du Cap. La Fondation Mandela Rhodes, créée au début du XXIe siècle, associe son nom à celui de Nelson Mandela.
Figure majeure de l'impérialisme britannique en Afrique célébré par Rudyard Kipling, visionnaire d'un empire britannique s'étendant « du Cap au Caire » (reliant ainsi le sud de l'Afrique à l'Égypte), son ambition le conduit à des actions controversées, comme la tentative de coup d'État au Transvaal (« raid Jameson ») en 1895, qui échoue et commence de ternir sa réputation. Son activisme est aussi associé à des conflits armées, comme la première et la seconde guerre ndébélé, à la seconde guerre des Boers (notamment à la défense de Kimberley), à la répression des populations locales et à l'exploitation des ressources naturelles.
Il meurt en 1902 à l'âge de 48 ans, laissant un héritage complexe, mêlant réalisations économiques et controverses liées à l'impérialisme et au colonialisme. Ainsi son héritage fut remis en question, d'abord par les Afrikaners en Afrique du Sud, puis par les populations de couleurs, surtout à partir des années 1960, aboutissant entre autres au renommage des territoires africains ayant portés son nom comme la Rhodésie du Nord, devenue la Zambie en 1964, puis la Rhodésie du Sud/ Rhodésie devenue le Zimbabwe en 1980. Si son nom a aussi été donné à des localités (Rhodes) ou à des institutions (université Rhodes), d'autres espaces publics le célébrant, comme des parcs nationaux (Rhodes Matopos et Rhodes-Inyanga), ont fait l'objet de dé-commémoration ou de décolonisation partielle (modification d'odonymes et statues déboulonnées au Zimbabwe, mouvement Rhodes Must Fall à l'université du Cap en 2015).