Premier ministre de la colonie du Cap (d) | |
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Cecil Rhodes | |
Premier ministre de la colonie du Cap (d) | |
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Cecil Rhodes | |
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
Membre du Conseil privé d'Irlande |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Tombe de Cecil Rhodes (d) |
Nom de naissance |
Cecil John Rhodes |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Fratrie |
Frank Rhodes (en) |
Idéologie |
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Cecil John Rhodes (né le à Bishop's Stortford au Royaume-Uni et mort le à Muizenberg en Afrique du Sud) est un homme d'affaires, un homme politique et un mécène britannique. Fondateur de la British South Africa Company et de la compagnie diamantaire De Beers, il est premier ministre de la colonie du Cap en Afrique du Sud de 1890 à 1896. Créateur de la bourse Rhodes, il légua à l'État sud-africain sa propriété de Groote Schuur et les terrains sur lesquels seront construits l'université du Cap.
Figure majeure de l'impérialisme britannique en Afrique célébré par Rudyard Kipling, homme d'affaires prospère, homme politique influent et visionnaire d'un empire britannique s'étendant « du Cap au Caire », reliant ainsi le sud de l'Afrique à l'Égypte, plusieurs territoires africains ont ainsi porté son nom : la Rhodésie du Nord (actuelle Zambie) et la Rhodésie du Sud (devenue ensuite la Rhodésie indépendante, puis le Zimbabwe) ainsi que des localités (Rhodes), des parcs nationaux (parc national Rhodes Matopos) ou des institutions, comme les bourses Rhodes ou la Fondation Mandela Rhodes.
S'il est reconnu comme bâtisseur d'empire et visionnaire, son héritage est aussi marqué par la violence (conflits armés comme le raid Jameson, la seconde guerre des Boers ou la seconde guerre ndébélé, répression des populations locales) et par l'exploitation des ressources naturelles. À plusieurs reprises, son héritage a été remis en question, d'abord par les Afrikaners en Afrique du Sud, puis par les populations de couleurs, surtout à partir des années 1960, aboutissant entre autres au renommage des Rhodésies à leurs indépendances respectives en 1964 et 1980 et à une décolonisation partielle des espaces publics portants son patronyme ou le célébrant (modification d'odonymes et statues déboulonnées au Zimbabwe, mouvement Rhodes Must Fall à l'université du Cap en 2015).