Chantiers de l'Atlantique | |
Création | 1955 |
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Forme juridique | société anonyme à conseil d'administration |
Slogan | L'avenir pour ambition |
Siège social | Saint-Nazaire France |
Direction | Laurent Castaing |
Actionnaires | État français (84,3 %) Naval Group (11,7 %) COFIPME (1,6 %) Salariés (2,4 %) |
Activité | Construction de navires et de structures flottantes complexes |
Produits | Navires de croisière, navires militaires et sous-stations électriques |
Effectif | 3639 le 31/12/2023 |
SIREN | 439067612 |
TVA européenne | FR78439067612 |
Site web | chantiers-atlantique.com |
Fonds propres | 752 650 400 € en 2023 |
Dette | 968 253 700 € en 2023 |
Chiffre d'affaires | 2 560 913 300 € en 2023[1] |
Résultat net | 127 781 600 € en 2023 |
Société précédente | STX France (2008-2018) Alstom Marine (1976-2006) |
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Les Chantiers de l'Atlantique désignent un chantier naval situé à Saint-Nazaire. Ce chantier est l'héritier de plusieurs chantiers navals qui se sont succédé sur le port de Saint-Nazaire depuis 1862 parmi lesquels le Chantier Scott, les Chantiers de Penhoët, ou les Ateliers et chantiers de la Loire. Les chantiers apparaissent pour la première fois sous leur nom actuel après la fusion des Chantiers de Penhoët et des Ateliers et Chantiers de la Loire en 1955. Ils ont porté le nom de Alsthom Atlantique après 1976 et l'acquisition du chantier par le groupe Alsthom. Entre 2006 et 2008, ils sont renommés Aker Yards France , puis STX France entre 2008 et 2018, au gré des groupes industriels ayant possédé le site industriel. Ce chantier naval fait partie intégrante du patrimoine maritime français, il s'agit du dernier grand chantier naval en France depuis la fermeture du Chantier naval de La Ciotat en 1989.
Avec une superficie de plus de 150 hectares, il s'agit de l'un des plus grands du monde. Au cours de son histoire, le chantier a construit un grand nombre de navires, dont les célèbres paquebots Normandie, France, Queen Mary 2 et Wonder of the Seas, ainsi que le pétrolier géant Batillus. Il est aujourd'hui axé sur son marché historique : la construction de paquebots. Dans une moindre mesure, des navires militaires y sont aussi construits ainsi que des sous-stations électriques.