Autres noms | Cheval Gauvain |
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Groupe | Folklore populaire |
Sous-groupe | Cheval |
Caractéristiques | Cheval maléfique noyeur |
Habitat | Cours d'eau, forêts, cimetières |
Proches | Cheval Mallet, Lou drapé |
Origines | Traditions orales francophones |
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Région | Franche-Comté, Jura bernois |
Première mention | Statistique historique de l'arrondissement de Dôle, 1842 |
Le cheval Gauvin, cheval Gauvain, chevau Gauvin en patois jurassien ou tchevâ Gâvïn en franc-comtois, est un cheval légendaire et maléfique propre à la région française de Franche-Comté et au massif du Jura suisse. Il est réputé pour se promener le long de cours d'eau, dans les forêts ou dans les cimetières, et tenter de tuer les personnes qui l'enfourchent, en les noyant ou en les précipitant dans un gouffre.
Une légende relative à ce cheval à Chamblay est collectée par Désiré Monnier, qui la publie en 1854. Il est également connu à Montbarrey, Gillabois, Augerans, Joux, Dole, dans la forêt de Chaux, à Vernois, dans le canton du Jura et le Jura bernois. En Suisse, il traverse les villages dans un bruyant galop et enlève de jeunes filles. Plusieurs légendes s'attachent à lui. l'une d'elles en fait la monture du seigneur médiéval Amauri III de Joux. Le témoignage d'une femme disant l'avoir rencontré dans le cimetière de Chamblay est commenté et conté depuis le XIXe siècle. Présage de mort, le cheval Gauvin semble avoir joué le rôle de croque-mitaine pour les enfants. Peut-être issu de la transformation d'un lutin, il rejoint un grand nombre de chevaux légendaires jurassiens. L'illustrateur Jean-Louis Thouard l'a mis en images en 1996.