Cheval au Cameroun | |
Un jeune jockey à Gashiga | |
Espèce | Cheval |
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Statut | introduit |
Nombre | 16 000 à 18 000 (2010) |
Races élevées | Logone, Dongola, Barbe, Arabe et Pur-sang |
Objectifs d'élevage | agriculture et transport |
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L'histoire du cheval au Cameroun est surtout liée à la présence traditionnelle de cet animal dans les régions du Nord du pays, autour du lac Tchad dès le XVIe siècle, puis dans l'Adamaoua, ainsi que dans les régions de Garoua et Maroua. Aux pratiques équestres traditionnelles du Cameroun, telles que les parades et les danses du cheval liées aux cérémonies coutumières du Nord, sont venues s'ajouter plus récemment des activités de sport hippique et équestre, sous l'influence des expatriés et des investisseurs occidentaux, portées par des créations de centres équestres urbains, notamment à Yaoundé depuis les années 1990. La principale utilisation des chevaux au Cameroun relève des besoins de l'agriculture et du transport.
Le Cameroun élève environ 16 000 à 18 000 chevaux au début du XXIe siècle, appartenant aux races Logone, Dongola, Barbe, Arabe et Pur-sang, ou plus fréquemment à des croisements entre elles. Le manque de pâturages représente le principal frein à cet élevage. La culture camerounaise du Nord, en particulier chez les Peuls et les Kotoko, accorde une grande importance au cheval, animal de prestige réputé protecteur. Les cérémonies coutumières, telles que la fantasia, sont cependant menacées de disparition.