Cixi

Cixi
慈禧太后
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Portrait par Hubert Vos.
Biographie
Titulature Régente de la dynastie Qing
Dynastie Dynastie Qing
Autres fonctions Concubine
Nom de naissance Yehe-Nara Xingzhen
Naissance
Pékin
Décès (à 72 ans)
Cité interdite
Sépulture Tombeaux Est des Qing
Père Yehenara Huizheng
Mère Dame Fuca
Conjoint Empereur Xianfeng
Enfants Empereur Tongzhi
Religion Bouddhisme

Cixi, ou Tseu-Hi, ou Ts'eu-hi (chinois : 慈禧 ; pinyin : Cíxǐ ; wade-giles : Tz'u-Hsi), née le à Pékin et morte le à la Cité interdite, est une impératrice douairière de Chine de la dynastie Qing qui exerça la réalité du pouvoir en Chine pendant 47 ans de 1861 à sa mort.

Choisie adolescente par l'empereur Xianfeng et sa mère pour devenir concubine impériale, elle donne naissance à un fils, qui deviendra l'empereur Tongzhi après la mort de Xianfeng. Son véritable nom est Yehenala Xingzhen[1] mais, après l'intronisation de son fils, elle prend le nom honorifique de « Cixi » (Ts'eu-hi) : « mère vénérable ». Cixi parvient à renverser le groupe de régents nommé par l'empereur défunt et assume elle-même la régence durant l'enfance de son fils aux côtés de l'impératrice douairière Ci'an. Cixi consolide ensuite son contrôle sur la dynastie et, à la mort de l'empereur Tongzhi, contrairement aux règles de succession, elle installe son neveu sur le trône sous le titre d'empereur Guangxu en 1875.

Bien qu'elle refuse d'adopter un modèle de gouvernement occidental, elle soutient néanmoins le mouvement d'auto-renforcement technologique et militaire[2]. Cixi rejette la réforme des Cent Jours de 1898 qu'elle considère impraticable et nuisible au pouvoir dynastique et place l'empereur Guangxu sous surveillance pour avoir apporté son soutien aux réformateurs. Après la révolte des Boxers et l'invasion des armées alliées, les pressions externes et internes forcent Cixi à effectuer des changements institutionnels qu'elle avait refusés jusque-là et elle nomme des réformateurs à des postes de fonctionnaires. La dynastie est déposée par la révolution chinoise de 1911, trois ans après sa mort (et la nouvelle ère républicaine commence le ).

Les historiens chinois et internationaux la représentent généralement comme un despote et comme la responsable de la chute de la dynastie, tandis que d'autres suggèrent que ses adversaires réformateurs ont réussi à en faire un bouc émissaire de problèmes qui allaient au-delà de son pouvoir, qu'elle est intervenue pour calmer les troubles, qu'elle n'était pas plus impitoyable que les autres dirigeants, et qu'elle était même résolument réformiste vers la fin de sa vie[3].

  1. La Chine des Merveilles : de Gengis Khan au dernier Empereur, Gianni Guadalupi, 2004, p. 221-222.
  2. François Reynaert, La grande histoire du monde, Paris, Fayard, , 7 p., p. 612-618
  3. Sue Fawn Chung, « The Much Maligned Empress Dowager: A Revisionist Study of the Empress Dowager Tz'u-Hsi (1835–1908) », Modern Asian Studies 13.2 (1979): 177–196.

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