Clare Boothe Luce | |
Fonctions | |
---|---|
Ambassadrice des États-Unis au Brésil | |
– | |
Président | Dwight D. Eisenhower |
Prédécesseur | Ellis O. Briggs |
Successeur | John Moors Cabot |
Ambassadrice des États-Unis en Italie | |
– (3 ans, 7 mois et 23 jours) |
|
Président | Dwight D. Eisenhower |
Prédécesseur | Ellsworth Bunker (en) |
Successeur | James David Zellerbach (en) |
Représentante des États-Unis | |
– (4 ans) |
|
Circonscription | 4e district du Connecticut |
Prédécesseur | Le Roy D. Downs (en) |
Successeur | John Davis Lodge |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | New York (États-Unis) |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Washington D.C. (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Père | William Franklin Boothe |
Conjoint | George Tuttle Brokaw (en) (1923-1929) Henry Luce (1935-1967) |
Religion | Catholicisme |
modifier |
Clare Boothe Luce, née le à New York et morte le à Washington D.C., est une journaliste, dramaturge, femme politique, diplomate et figure conservatrice américaine.
Dramaturge polyvalente dans l'entre-deux-guerres, elle est connue pour sa pièce à succès Femmes (1936), qui compte un casting entièrement féminin. Elle écrit des scénarios de théâtre et de films, devenant également journaliste et reporteur de guerre. Elle est mariée au magnat de la presse Henry Luce, fondateur de Time, Life, Fortune et Sports Illustrated.
Membre du Parti républicain, elle est représentante du Connecticut entre 1943 et 1947 ; elle est d'ailleurs la première femme à représenter le Connecticut au Congrès américain. Brièvement alignée sur le libéralisme du président Franklin Roosevelt dans sa jeunesse, elle devient par la suite une fervente critique de sa politique. Fervente partisane de l'alliance anglo-américaine lors de la Seconde Guerre mondiale, elle demeure ouvertement critique sur le colonialisme britannique en Inde[1].
Par la suite, elle est ambassadrice des États-Unis en Italie entre 1953 et 1956 (devenant la première femme américaine à occuper un tel poste dans un pays de cette importance) puis ambassadrice au Brésil en 1959.
Conservatrice et anticommuniste, conférencière charismatique et énergique, surtout après sa conversion au catholicisme en 1946, elle fait campagne pour chaque candidat républicain à l'élection présidentielle, de Wendell Willkie à Ronald Reagan. Soutenant l'accès des jeunes filles aux études universitaires, elle a fait don d'une partie de sa fortune à un programme de bourse qui porte son nom.