Coalition internationale en Irak et en Syrie

Coalition internationale
en Irak et en Syrie

Pendant la seconde guerre civile irakienne et la guerre civile syrienne.

Description de cette image, également commentée ci-après
Situation en Irak et en Syrie, en 2020

Localisation Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de la Syrie Syrie
Cible État islamique
Front al-Nosra (2014-2016)
Front Fatah al-Cham (2016-2017)
Hayat Tahrir al-Cham (depuis 2017)
Khorassan
Date - En cours
(9 ans, 10 mois et 24 jours)
Participants

Drapeau des États-Unis États-Unis
1 porte-avions
(USS George H. W. Bush), puis USS Carl Vinson
1 destroyer
(USS Arleigh Burke)
1 croiseur
(USS Philippine Sea)
avions F-22 Raptor[1]
avions F-16 Fighting Falcon
avions F-15 Eagle
avions B-1 Lancer
drones MQ-1 Predator
drones MQ-9 Reaper
3 300 hommes[2],[3],[4]
Forces spéciales

Sociétés militaires privées américaines :
7 000 hommes[5],[6]

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
4 avions F-15S Eagle
4 avions Tornado
4 avions Typhoon
1 avion E-3 Sentry
1 avion KE-3
1 avion Beechcraft 200[7]

Drapeau de la France France
1 porte-avions (Charles de Gaulle)[8]
2 frégates (le Jean Bart, puis le Chevalier Paul)[9],[8]
1 sous-marin nucléaire d'attaque[8]
24 avions Rafale[9],[8]
6 avions Mirage 2000D
9 avions Super-Étendard[8]
1 avion E-2 Hawkeye[8]
1 avion Atlantique 2
1 avion ravitailleur C-135 Stratolifter
1 avion E3F AWACS[10]
4 hélicoptères[8]
Forces spéciales[11]

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis

6 avions F-16 Fighting Falcon
6 avions Mirage 2000[7]

Drapeau de l'Australie Australie
8 avions F/A18F Super Hornet
1 avion E-7A
1 avion KC-30A[7]
600 hommes[12]
Forces spéciales[13]

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
8 avions Tornado[7],[14]
1 avion C-130J Super Hercules[7]
1 avion Voyager[7]
1 avion RC-135W[7]
4 drones MQ-9A Reaper[7]

Forces spéciales (principalement le Special Air Service )

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
10 avions F-16 Fighting Falcon[7]

Drapeau du Canada Canada
6 avions CF-18 Hornet
2 avions CP-140 Aurora
1 avion CC-150 Polaris[7]
100 hommes des forces spéciales

Drapeau du Danemark Danemark
7 avions F-16 Fighting Falcon[7],[15]

Drapeau de la Belgique Belgique
6 avions F-16 Fighting Falcon[7]
120 hommes[16]
1 frégate (Leopold Ier)[17]

Drapeau du Maroc Maroc
retiré 6 avions F-16 Fighting Falcon[7]

Drapeau de la Jordanie Jordanie
4 avions F-16 Fighting Falcon
1 avion C-130 Hercules[7]

Drapeau de Bahreïn Bahreïn
4 avions F-16 Fighting Falcon[7]

Drapeau du Qatar Qatar


2 avions Mirage 2000
1 avion C-130 Hercules[7]

La coalition internationale en Irak et en Syrie, aussi appelée coalition contre l'État islamique ou coalition anti-EI, est formée en 2014 lors de la seconde guerre civile irakienne et la guerre civile syrienne afin d'intervenir militairement contre l'État islamique et le Front al-Nosra en Irak et en Syrie. Elle intervient à partir d', et rassemble initialement vingt-deux pays[18],[19],[20]. Ces interventions militaires, principalement aériennes et américaines, s’inscrivent dans le contexte de la seconde guerre civile irakienne et de la guerre civile syrienne. Elles visent à contrer l'expansion des djihadistes salafistes de l'État islamique qui ont conquis durant l'année les villes de Raqqa, Falloujah, Mossoul, ou encore Tikrit.

La coalition dirigée par les États-Unis rassemble les principales armées européennes, l'Australie, le Canada, l'Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis[21]. L'Iran intervient également pour soutenir les gouvernements irakiens et syriens mais indépendamment de la coalition[22].

Les premières frappes contre des positions de l'État islamique débutent le en Irak et le en Syrie[18],[19]. Au début d', l'armée américaine affirme être à l'origine de 90 % des 2 000 raids menés depuis le début du conflit. La Russie mène parallèlement sa propre intervention (cantonnée à la Syrie), depuis .

Entre et , la coalition mène 35 404 frappes aériennes[23]. Selon l'organisation indépendante Airwars, les actions de la coalition en Irak et en Syrie sont responsables de la mort de 8 199 à 13 259 civils[24]. Pour sa part, la coalition reconnaît avoir « tué involontairement » 1 437 civils « au moins »[23]. La France est le seul membre actif de la coalition à ne reconnaître aucune victime civile[25].

Le , le président français Emmanuel Macron propose de mettre la coalition au service d'Israël (qui n'en est pas membre) pour l'aider dans sa lutte contre le Hamas[26].

  1. (en) A. B. C. News, « Airstrikes ‘Successful’ Against ISIS Targets in Syria, US Military Says », sur ABC News (consulté le ).
  2. Michael Crowley, « Obama’s Mission Creep in Iraq », Time, .
  3. William M. Welch, « U.S. sending 350 more troops to Iraq », USA Today, .
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées F24081114
  5. Dan Lamothe, « U.S. companies pulling contractors from Iraqi bases as security crumbles », The Washington Post, (consulté le ).
  6. Dion Nissenbaum, « Role of U.S. Contractors Grows as Iraq Fights Insurgents - WSJ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Online.wsj.com, (consulté le ).
  7. a b c d e f g h i j k l m n o et p « 6 F-16 marocains participent aux frappes contre Daech »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Media 24.
  8. a b c d e f et g « La France engage le Charles-de-Gaulle contre Daech », Le Figaro.
  9. a et b « Attentats. Le Charles de Gaulle en position de combat dès ce lundi », Ouest France.
  10. Laurent Lagneau, « L’armée de l’Air a engagé un avion E3F Awacs en Irak », sur opex360.com, (consulté le ).
  11. « État islamique : la France « renforce son dispositif militaire » en Irak », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  12. Brendan Nicholson, « Australia to deploy military to help fight Islamic State »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The Australian, (consulté le ).
  13. Unknown Unknown, « Prime Minister Tony Abbott promises to send military to Gulf in response for help to fight Islamic State »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), News.com, (consulté le ).
  14. « Le Royaume-Uni s'engage militairement en Irak », Le Monde.
  15. « Le Danemark envoie sept chasseurs F-16 en Irak », Radio-Canada.
  16. « Déjà en vol, les F-16 belges reçoivent le feu vert de la Chambre », sur RTBF Info, .
  17. R. T. L. Newmedia, « Le gouvernement Michel confirme l'envoi de la frégate Leopold I pour escorter le porte-avions français Charles de Gaulle au large de la Syrie », sur RTL Info (consulté le ).
  18. a et b Lefigaro.fr avec AFP, « Les États-Unis bombardent des positions d'artillerie de l'État islamique en Irak », .
  19. a et b « État islamique : les États-Unis se félicitent des premières frappes en Syrie », Le Parisien, .
  20. « Lutte contre Daech : la coalition des 22 réunie à Washington en quête d'une stratégie », Le Parisien, .
  21. Hélène Sallon, « François Hollande annonce un « soutien aérien » en Irak », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  22. Hélène Sallon, « En Irak, Iran et États-Unis alliés malgré eux face à l’EI », sur Le Monde, (consulté le ).
  23. a et b (en) « CJTF-OIR CIVCAS Press release Mar 22 » [archive du ] [PDF], Force opérationnelle interarmées multinationale – Operation Inherent Resolve, (consulté le )
  24. (en) « US-led Coalition in Iraq & Syria », Airwars (consulté le ).
  25. Marie Forestier, « Syrie : la France, grande muette des frappes aériennes », Libération, (consulté le ).
  26. « Israël-Hamas : retrouvez en intégralité la conférence de presse d'Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou », CNews, (consulté le ).

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