Concile de Constantinople (360)

Concile de Constantinople
Informations générales
Convoqué par Constance II
Sujets Christologie
Début Fin 359
Fin Début 360
Lieu Constantinople
Refusé par Macédonius, Basile d'Ancyre, Eustathe de Sébaste, Eleusius de Cyzique, Héortase, Néonas, Cyrille de Jérusalem
Organisation et participation
Présidé par Acace de Césarée (2e session)
Nombre d'éveques 500 (selon Basile de Césarée)
Nombre de sessions 2
Liste des conciles

Le concile de Constantinople est un synode des Églises chrétiennes[1] de l'Empire romain, réuni à la demande de l'empereur Constance II à Constantinople à la fin de l'année 359 et au début de l'année 360.

Il a lieu à la suite du concile de Rimini (mars-octobre 359), qui a réuni des évêques de l'Empire d'Occident, et du concile de Séleucie (octobre-décembre 359), qui a réuni des évêques de l'Empire d'Orient. Le concile de Constantinople rassemble des délégués de ces deux conciles, ainsi que d'autres évêques, dont Wulfila, premier évêque des Goths.

Liés à la « controverse arienne », ces conciles ont pour objectif de rapprocher les points de vues des évêques, divisés entre deux camps à la suite du concile de Nicée de 325, qui a notamment imposé pour le Credo une formule rejetée par les évêques influencés par l'arianisme.

Ce que l'empereur souhaite, dans un souci d'ordre public, est que le concile de Constantinople adopte un nouveau Credo, relevant de l'homéisme, version modérée de l'arianisme. Sous la contrainte, les évêques nicéens consentent à accepter le nouveau texte du Credo. En contrepartie, ils obtiennent la condamnation de l'anoméisme, courant radical de l'arianisme. Le concile revient aussi sur la déposition de plusieurs évêques homéousiens, dont Basile d'Ancyre et Macédonios, patriarche de Constantinople.

Le caractère obligatoire dans l'empire du nouveau Credo est invalidé dès 361 du fait de la mort de Constance II, dont le successeur, le César Julien, qui est un adversaire du christianisme, promulgue un édit de tolérance religieuse.

La foi homéenne est en revanche adoptée par plusieurs peuples germaniques, qui perpétueront la foi arienne dans dans les royaumes établis dans l'Empire d'Occident au Ve siècle, puis après la fin de cet empire en 476.

  1. Chaque diocèse, avec à sa tête un évêque, est considéré comme une Église, c'est-à-dire une communauté, chrétienne.

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