Confort thermique

Bivouac dans un sac de couchage très isolant. Malgré le froid, le dormeur dort confortablement.

La notion de confort thermique est le plus souvent appliquée à l'être humain, bien qu'elle puisse s'appliquer à tout être vivant. En effet, la vie - et spécialement l'activité métabolique assurant les fonctions vitales - n'est possible que dans une certaine plage de température, qui varie d'une espèce à l'autre. Il existe cependant des conditions d'ambiance optimales qui seront ressenties par l'individu comme celle d'un état de confort thermique.

Sur un plan physique, le confort thermique correspond à un état d’équilibre thermique entre le corps humain et les conditions d’ambiance. Il dépend de la sensibilité, de l’habillement, du métabolisme et de l’activité physique de chaque individu, d'une part, mais aussi de la température de l’environnement (air, parois), des mouvements d’air, et de l’humidité, d'autre part. Au-delà d'un certain niveau de déséquilibre, l'individu va ressentir de l'inconfort, notamment parce qu'il va devoir réagir pour réduire ce déséquilibre.

Tout être vivant dégage de la chaleur, cependant certains sont capables de réguler leur température corporelle par des moyens physiologiques, les homéothermes (cas de l'être humain) et d'autres non (les hétérothermes ou poïkilothermes). Les premiers disposent donc d'une meilleure capacité de survie (capacité d'adaptation) alors que les seconds peuvent difficilement s'adapter.

Le corps d'un individu va chercher à rétablir l'équilibre par différentes réactions demandant un certain effort : des réactions comportementales et des réactions physiologiques.

  • La thermorégulation comportementale comprend le changement de posture, d'activité, de vêtement, la régulation collective (exemple du rafraîchissement des ruches, ou de l'utilisation de abris).
  • La thermorégulation physiologique, accessible uniquement aux êtres homéothermes, comprend notamment frissons, transpiration, vasodilatation, vasoconstriction, etc.

L’adaptation du comportement de l’individu aux conditions d’ambiance tend donc à réduire l’inconfort, ce qui est aujourd’hui décrit par l’approche du « confort adaptatif ». Le confort thermique (équilibre thermique) est souvent associé au confort hydrique (équilibre hydrique) sous le terme de confort hygrothermique.

Pendant une activité sédentaire, comme un travail de bureau, les femmes sont plus confortables à une température de 25 °C[1],[2],[3] alors que les hommes sont plus confortables à une température de 22 °C. Le confort thermique est un facteur important dans la productivité[4]. Dans un espace de travail mixte, le thermostat devrait être à 24 °C[5].

  1. (en-GB) Sarah Knapton, « Women shiver at work in ‘sexist’ air conditioning », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  2. Pelmorex Weather Networks Inc, « Air conditionné : la température idéale, la voici », sur www.meteomedia.com (consulté le )
  3. « Energy consumption in buildings and femalethermal demand »
  4. (en) Tom Y. Chang et Agne Kajackaite, « Battle for the thermostat: Gender and the effect of temperature on cognitive performance », PLOS ONE, vol. 14, no 5,‎ , e0216362 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0216362, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Turn down the air con: Women are officially more productive in warmer offices », sur The Independent, (consulté le )

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