La Russie souffre d'une très large corruption. Selon le classement mondial de la liberté de presse[2], la Russie se classe, en 2023, au rang 164 sur 180 pays. Ce classement démontre que depuis l’invasion en Ukraine, la quasi-totalité des médias indépendants ont été censurés par la Russie. D'après plusieurs experts, le marché de la corruption dans le pays a dépassé les 240 milliards de dollars américains en 2006[3].
D'après un sondage mené en 2010, 15 % des Russes ont admis avoir payé un pot de vin au cours des 12 derniers mois[4].
D'après l'ancien conseiller de Boris Eltsine, Georgy Satarov, le montant global des pots de vin dans l'économie russe durant la dernière décennie a monté en flèche, passant de 33 milliards à plus de 400 milliards de dollars par an dans le gouvernement de Vladimir Poutine[5].
L'ancien président Dmitri Medvedev lance en 2009 une campagne anti-corruption dans le pays, mais qui n'aura que peu d'effets[6],[7].
↑World Press Freedom Index. « 2023 World Press Freedom Index – journalism threatened by fake content industry », dans Reporters sans frontières,2023, https://rsf.org/en/2023-world-press-freedom-index-journalism-threatened-fake-content-industry?year=2023&data_type=general, page consultée le 04 mai 2023.
↑(en) Nikolaus von Twickel ()., « Medvedev Redefines Anti-Corruption Drive », the moscow times, (lire en ligne)
↑Tania Rakhmanova, Au cœur du pouvoir russe : 10. 2008-2011 : la Russie corrompue du « président » Dmitri Medvedev, La Découverte, , 344 p. (ISBN9782707183255, lire en ligne)