Couvent des Jacobins de Toulouse

Couvent des Jacobins de Toulouse
L'église des Jacobins, exposition sud-est.
Présentation
Type
Couvent sécularisé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Diocèse
Dédicataire
Style
Religion
Ordre religieux
Propriétaire
Commune
Usage
Bâtiment de musée (d), couvent des dominicains (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Site web
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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Le couvent des Jacobins de Toulouse est un édifice religieux situé dans le centre de la ville de Toulouse, en France, à mi-chemin entre le Capitole et la Garonne, juste à côté du lycée Pierre-de-Fermat.

Il est constitué d'une église dite « église des Jacobins », d'un cloître, d'une salle capitulaire, d'un réfectoire et d'une chapelle, la chapelle Saint-Antonin. Il est parfois appelé « ensemble conventuel des Jacobins », appellation qui est aujourd'hui abandonnée. Il a été construit par l'ordre des Prêcheurs, un ordre mendiant dont la branche masculine a été fondée en 1215 à Toulouse par Dominique de Guzmán, futur saint Dominique, afin de promouvoir la prédication de l'Évangile et lutter contre l'hérésie cathare.

Le fait que l'ordre dominicain soit né à Toulouse vaut au couvent toulousain d'être parfois considéré comme l'église-mère de l'ordre[1], bien qu'il ne soit pas le premier couvent construit par l'ordre et bien que d'autres églises revendiquent également ce titre (notamment l'église Sainte Sabine de Rome).

Ces bâtiments entièrement faits de brique sont considérés comme des joyaux de l'art gothique languedocien en matière de construction monastique des XIIIe siècle et XIVe siècle.

Dès le deuxième quart du XIIIe siècle, les Frères prêcheurs ont été appelés Dominicains et aussi Jacobins[2], en référence à l'église dédiée à Saint-Jacques donnée aux dominicains lors de leur installation à Paris en 1217 à l'emplacement du couvent du même nom, au haut de la rue Saint-Jacques (détruit au XIXe siècle).

L'église abrite depuis 1369 les reliques (reliques de premier ordre) de saint Thomas d'Aquin, auquel elle est consacrée. C'est également dans ces bâtiments qu'a été établie pendant plusieurs siècles l'ancienne université de Toulouse depuis sa fondation en 1229 jusqu'à sa suppression à la Révolution française.

  1. « Maison Pierre Seilhan » (consulté le )
  2. La plus ancienne source connue, encore allusive, est la postille d'Hugues de Saint-Cher, cf.Martin Morard, ed., Hugo de Sancto Caro. Postilla in totam Bibliam (Ps. Psalmus 80:2 | [1]), in : Sacra Pagina, IRHT-CNRS, 2024. Consultation du 29/08/2024. L'usage explicite de "Jacobite", équivalent latin de Jacobins, pour désigner les dominicains est attesté par plusieurs chroniques dès la seconde moitié du XIIIe siècle, cf. par exemple Chronicon Austriacum rhythmicum (1152-1268), MGH SS 25, p. 357.43 : "Post hoc anno septimo surgunt Iacobite, Nigras cappas deferunt, spargunt verbum vite".

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