Cranford | ||||||||
Couverture de l'édition illustrée par George du Maurier (1864) | ||||||||
Auteur | Elizabeth Gaskell | |||||||
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Pays | Angleterre | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | Cranford | |||||||
Éditeur | Household Words | |||||||
Date de parution | 1851–1853 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Cranford est le deuxième roman de la femme de lettres anglaise Elizabeth Gaskell, publié en feuilleton en 1851 dans le magazine de Charles Dickens Household Words, et le plus connu de ses romans, du moins dans les pays anglo-saxons. Cranford est la transposition de Knutsford, une bourgade du Nord-Ouest de l'Angleterre, au cœur du Cheshire, où Elizabeth Cleghorn Stevenson passa une grande partie de son enfance avant d'épouser William Gaskell et d'aller vivre à Manchester. Avec une drôlerie et une ironie qui ne sont pas sans rappeler celles de Jane Austen, la narratrice, Mary Smith, de chapitre en chapitre, détaille les mille petits riens qui font sa vie quotidienne et celle de ses amies, les deux vieilles filles Miss Matty et Miss Deborath Jenkyns, au milieu d'une galerie de portraits, féminins pour la plupart, car « la ville est aux mains des Amazones », fustigeant au passage le snobisme, la mesquinerie, la vanité, l'hypocrisie et les fausses valeurs[1].