Daniel Balavoine

Daniel Balavoine
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Daniel Balavoine en 1980.
Informations générales
Nom de naissance Daniel Xavier-Marie Balavoine[1]
Naissance
Alençon (Orne)
Décès (à 33 ans)
Rharous (Mali)
Nationalité française
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, producteur de musique
Genre musical pop, synthpop, pop rock, rock progressif, new wave, musique expérimentale, variété française
Instruments Claviers, Fairlight CMI, guitare acoustique, percussions
Années actives 19711986
Labels Disques Vogue (1971 - 1973)
Barclay (1975 - 1986)
Influences Michel Berger
Christophe
Peter Gabriel
Phil Collins
Queen
Tears for Fears
Yes
The Police

Daniel Balavoine ([danjɛl balavwan]), né le à Alençon (Orne) et mort le aux environs de Rharous (Mali), est un auteur-compositeur-interprète et musicien français.

Débutant à la fin des années 1960 comme chanteur de bal à Pau, il reprend Bob Dylan, avant d'intégrer de multiples groupes de rock où il signe ses premières compositions[2]. Il se lance en solo en 1973, très inspiré par le rock progressif d'Outre-Manche (Genesis, Supertramp ou Queen)[3].

Porté par sa tessiture haute et ses vocalises, à mi-chemin entre opéra et hard-rock[4], Balavoine se fait finalement connaître en 1978 avec son troisième album Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l'opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon. Durant huit ans, il accumule les succès tout en faisant évoluer sa musique durant les années 1980 vers un son pop-rock de plus en plus expérimental, voire novateur, par sa large utilisation des synthétiseurs et de la MAO[5]. À sa mort, le chanteur désireux d'entamer une carrière internationale était sur le point de partir à Londres fonder un groupe anglophone[6]. En dix ans de carrière et huit albums, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d'une centaine de titres et demeure l'un des artistes francophones les plus populaires, grâce à de nombreux tubes comme Mon fils ma bataille (1980), La vie ne m'apprend rien (1980), Tous les cris les SOS (1985) ou encore L'Aziza (1985).

Il est aussi célèbre pour ses textes engagés et ses prises de positions publiques. Invité récurrent des médias pour son aura de polémiste, Daniel Balavoine n'hésite pas à interpeller le monde politique dans des interventions restées célèbres. Militant au sein de nombreuses associations comme Amnesty International, SOS Racisme ou les Restos du Cœur (nommé parrain par Coluche)[7],[8],[9], le chanteur est aussi reconnu pour son investissement dans des actions humanitaires. Sa passion pour les sports mécaniques le conduit à participer deux fois au Rallye Dakar, en 1983 et 1985, d'où il revient bouleversé par la misère. En 1986, à la suite des grandes famines éthiopiennes, il développe avec d'autres artistes une opération nommée Action Écoles, avant tout destinée à lutter contre la faim en Afrique. Balavoine, profitant de la logistique du Dakar, achemine lui-même des pompes à eau pour la culture du riz au Niger et au Mali. C'est justement au cours d'une de ces opérations humanitaires qu'il meurt dans un accident d'hélicoptère, accompagné du directeur de la course Thierry Sabine.

  1. « DANIEL BALAVOINE », sur cinememorial.com via Wikiwix (consulté le ).
  2. Sophie Pelnard, Daniel Balavoine, authentique, City, (lire en ligne), p. 19
  3. Didier Varrod, Le Roman de Daniel Balavoine, Paris, Fayard (lire en ligne)
  4. Gilles Verlant, Balavoine, Paris, Albin Michel, , p. 28
  5. Didier Varrod, Génération Balavoine, Paris, Fayard, (lire en ligne)
  6. François Alquier, Balavoine : un homme vrai, Pygmalion, (lire en ligne)
  7. Thierry Rouault, Daniel Balavoine, l'inoubliable, Camion Blanc, (lire en ligne)
  8. Didier Varrod, Le roman de Daniel Balavoine, Paris, Fayard, (lire en ligne)
  9. Gilles Verlant, Pierre Mikhailoff, Le Dictionnaire des années 80, Paris, Larousse, (lire en ligne), p. 47

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