Les danses basques constituent une partie très importante de la culture basque et la base de son folklore. Traditionnellement, « la danse est toujours intégrée à la fête. Voltaire caractérise ainsi les basques, dans une formule devenue célèbre[1] », extraite de La Princesse de Babylone : « les peuples qui demeurent, ou plutôt qui sautent au pied des Pyrénées[2] ».
Chaque territoire historique, ou province, a ses particularités. Chaque village possède sa danse qu’il a coutume d’interpréter au cours de ses fêtes principales ou lors de festivités telles que les carnavals, très présents dans les sept provinces. Quelques-unes d’entre elles sont très anciennes, leurs origines se perdant dans la nuit des temps, d’autres sont des arrangements plus ou moins modernes de danses traditionnelles, et certaines sont de nouvelles chorégraphies sur des bases populaires.
L’élaboration des danses, qui essaient de récréer des situations ou des événements, et qui s’interprètent lors de fêtes de commémoration ou dans des occasions particulières, rend difficile la classification, d’autant que les paramètres techniques nécessaires sont multiples, chaque auteur venant ajouter une classification différente. C’est le cas par exemple de Juan Antonio Urbeltz qui utilise des critères morphologiques et chorégraphiques dans l’élaboration d’un système de classification des danses basques, alors que le folkloriste basque José Antonio Quijera emploie des critères formels et chorégraphiques, un parti pris qui diffère de celui de Juan Antonio Urbeltz, ou de celui transitoire suivi entre autres par Julio Caro Baroja.
Si on considère les différentes typologies de danse, il faut signaler trois types de figures :
On observe à la fois des cycles complets de danses répartis sur des zones spécifiques, et des danses particulières répandues sur tout le territoire, ou au hasard dans certaines enclaves. L’analyse suivante expose, par territoire, quelques-unes des danses les plus représentatives en expliquant leurs origines et leurs particularités.