Les droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets[1]. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux[2].
Ces idées sont postulées par le mouvement de protection animale ou de libération animale. Ce mouvement vise non seulement à offrir de meilleures conditions de vie aux animaux, mais aussi à les inclure dans la communauté morale en donnant une importance à leurs intérêts fondamentaux. Il affirme que les animaux ne devraient pas être éthiquement (et a fortiori légalement) considérés comme des biens humains ou traités comme des ressources à des fins humaines.