Le druide est un chef religieux de la religion des Celtes. Membre de la classe supérieure dans les cultures celtiques antiques, le druide joue plusieurs rôles : ministre du culte, théologien, philosophe, gardien du savoir et de la sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière[1]. Il est l’intermédiaire entre les Dieux et les hommes, et correspond à la première fonction de l'idéologie tripartite des Indo-Européens mise en lumière par Georges Dumézil[2].
Les Celtes ont eu plusieurs druidesses. L'une des plus célèbres d'entre elles est Velléda, prophétesse de la tribu germanique des Bructères, qui vécut à l'époque de Vespasien[3].
Bien que très instruits, les druides ne croyaient pas en la transcription de leurs connaissances sous forme écrite. Leurs croyances et leurs pratiques sont attestées en détail par leurs contemporains d’autres cultures, comme les Romains et les Grecs.
Dans le récit Táin Bó Cúailnge (Razzia des vaches de Cooley), le druide Cathbad provoque la mort d'un émissaire qui a parlé sans permission, car « Nul ne parle avant le roi, mais le roi ne parle pas avant son druide. »
Il est chargé de la célébration des cérémonies sacrées et lui seul a le droit de pratiquer certains types de sacrifices.
Plusieurs noms de druides historiques sont connus : par exemple Diviciacos et Dumnorix, dont Jules César nous apprend qu’ils furent des vergobrets des Éduens. Cicéron dont il fut l'hôte, nous renseigne sur la qualité des druides dont les textes font mention dans la mythologie celtique.