Thérèse-Bénédicte de la Croix | |
Buste de Thérèse-Bénédicte de la Croix, par Johann Brunner (2009). | |
Sainte | |
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Naissance | Breslau, Empire allemand |
Décès | (50 ans) Camp d'extermination nazi d'Auschwitz, Troisième Reich |
Nom de naissance | Edith Stein |
Nationalité | Allemande |
Ordre religieux | Ordre des Carmes déchaux |
Béatification | à Cologne, Allemagne par Jean-Paul II |
Canonisation | au Vatican par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine, l'Ordre du Carmel |
Fête | |
Saint patron | Co-patronne de l'Europe ; Journées mondiales de la jeunesse; juifs convertis |
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Edith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, née le à Breslau, ville silésienne du royaume de Prusse dans l'Empire allemand, et décédée à Auschwitz le , est une philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite.
Née dans une famille juive, elle passe par une phase d'athéisme. Étudiante en philosophie, elle est la première femme à présenter une thèse dans cette discipline en Allemagne, puis continue sa carrière en tant que collaboratrice du philosophe allemand Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie. Une longue évolution intellectuelle et spirituelle la conduit au catholicisme auquel elle se convertit en 1921[Note 1]. Tout en s'attachant à la spiritualité de Thérèse d'Avila, elle enseigne alors et donne des conférences en Allemagne, développant une théologie de la femme, ainsi qu'une analyse de la philosophie de Thomas d'Aquin et de la phénoménologie avant d'être interdite d'enseignement par le régime national-socialiste dès 1933.
Elle demande à entrer au Carmel de Cologne, où elle devient religieuse sous le nom de Sœur « Thérèse-Bénédicte de la Croix ». Pour épargner sa vie, elle est transférée en 1938 au couvent d'Echt aux Pays-Bas. Arrêtée en tant que juive par la SS, déportée le , puis internée au camp d'extermination nazi d'Auschwitz, elle y meurt à le « pour son peuple »[Note 2] .
Elle est canonisée le par le pape Jean-Paul II qui la nomme « Philosophe crucifiée »[1], avant de la proclamer le à l'ouverture du synode des évêques sur l'Europe, co-sainte patronne de l'Europe avec Brigitte de Suède et Catherine de Sienne [2].
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