Einsatzkommando | |
Exécution de civils soviétiques par des membres d’un Einsatzkommando en Lituanie en 1942. | |
Création | 1938 |
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Dissolution | 1945 |
Pays | Allemagne et Europe occupée |
Allégeance | Reich allemand |
Branche | Schutzstaffel |
Type | Commando d'escadron de la mort |
Rôle | Assassinat systématique des « indésirables » au régime nazi (Bandenbekämpfung) |
Effectif | ≈ 3 000[1] (principalement membres de la SS, de l'OrPo, ou des Hilfpolizei) |
Fait partie de | Einsatzgruppen |
Composée de | Sonderkommando |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Commandant | Ernst Kaltenbrunner |
Commandant historique | Reinhard Heydrich |
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Einsatzkommandos en français : « commandos d’intervention » étaient des sous-groupes des cinq Einsatzgruppen, unités de police militarisée créées par le gouvernement du Reich.
Les Einsatzkommando comptent jusqu'à 3 000 hommes au total[1], composés d'effectifs d'unités régulières de la police allemande (Ordnungspolizei), de membres de la SS (entre 500 à 1 000) et de la Wehrmacht. Ces unités spéciales opéraient dans les territoires occupés et avaient pour mission d'assassiner systématiquement les opposants réels ou imaginaires au régime nazi : par exemple, les cadres civils et militaires de la Pologne envahie, les roms, les homosexuels, les socialistes et les communistes, les collaborateurs du NKVD, les commissaires politiques, ou les Juifs[2],[3].
À compter de juin 1941 et l'opération Barbarossa, qui entraîna le large repli de l'Armée rouge, les Einsatzgruppen se sont divisés en dizaines de commandos plus petits (Einsatzkommandos), responsables de l'assassinat systématique des prétendus ennemis du Reich derrière les lignes de la Wehrmacht.
Après la guerre, plusieurs officiers de la SS ou de la Ordnungspolizei, ayant eu des responsabilités au sein des Einsatzkommando, ont été jugés, notamment dans le procès des Einsatzgruppen qui s'est tenu à Nüremberg en 1947 et 1948, reconnus coupables de crimes de guerre et pendus. Mais la majeure partie des exécuteurs n'a jamais été ni inquiétée ni jugée.
« Einsatzkommando » est un terme encore employé dans la dénomination d'organisations militaires et policières comme le SEK allemand et le GEK Cobra autrichien.