Enrique Morente

Enrique Morente
Enrique Morente en concert en 2009
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Enrique Morente Cotelo
Nationalité
Activités
Compositeur, parolier, chanteur, cantaor, auteur-compositeur, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Conjoint
Aurora Carbonell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Estrella Morente
Soleá Morente (d)
Kiki Morente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Labels
Hispavox (-), CBS (d) (depuis ), Zafiro (en) (depuis ), RCA (d) (), Ariola (), Nuevos Medios (d) (), Discos Probeticos (d) (-), El Europeo - Música (d) (depuis ), Chewaka (d) (depuis ), Virgin (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Discographie
Discographie d'Enrique Morente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Enrique Morente Cotelo, plus connu sous le nom de Enrique Morente, né à Grenade le [1] et mort le à Madrid[2], est un chanteur espagnol de flamenco et une figure controversée du flamenco moderne.

Après des débuts traditionnels, Enrique Morente s'est lancé dans l'expérimentation, écrivant de nouvelles mélodies pour le cante (le chant flamenco) et jouant avec des musiciens de tous styles, sans renoncer pour autant à ses racines (le chant traditionnel flamenco)[3],[4], En dépit des critiques sévères venant des puristes les plus extrêmes parmi le public et les critiques[5],[6], il est probablement le chanteur de flamenco moderne le plus influent, qui non seulement a innové, mais dont on peut dire qu'il a créé également la tradition : certains de ses cantes ont été interprétés par d'autres chanteurs tels que Camarón de la Isla, Mayte Martín, Carmen Linares, Miguel Poveda, Segundo Falcón et Arcángel.

  1. « Décès d'Enrique Morente, l'une des grandes voix du flamenco », sur Le Devoir, AFP, (consulté le ).
  2. « Flamenco : la voix d’Enrique Morente s’est tue à jamais », sur fr.euronews.net, euronews, avec AFP et EFE, (consulté le ).
  3. Enrique Morente dans (es) « Management de Artistas y Espectáculos Flamencos », sur macande.com (consulté le ).
  4. (en) Alexandre D'Averc, « A desire and a quest for everything. Enrique Morente, cantaor. Interview », flamenco-world.com (consulté le )
  5. « Cela n'a pas été facile. Il y a d'abord eu les accusations de corruption de la musique, de trahison, de combat pour défigurer ce qui était déjà parfaitement codifié. Quand certains albums et certaines preuves catégoriques de sa connaissance de l'approche traditionnelle ont révélé la malveillance de ces commentaires, sont alors apparues les condamnations les plus tordues : que l'allure du compás déclinait (prenez un métronome et constatez vous même), qu'il ne donnait pas vraiment le frisson (y a-t-il beaucoup de vrais aficionados n'ayant pas la chair de poule en écoutant sa caña ‘Eso no lo manda la ley’, ‘La aurora de Nueva York’ ou ‘Generalife’, pour citer trois exemples très différents) et autres choses dans ce genre. »
  6. Álvarez Caballero, Ángel : "Enrique Morente", La discografía ideal del flamenco, Planeta, Barcelone, 1995 (ISBN 84-08-01602-4)

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