Erhard Loretan

Erhard Loretan

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Biographie
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Naissance ,
Bulle (Suisse)
Décès (à 52 ans),
Grünhorn (Suisse)
Carrière
Disciplines Alpinisme, himalayisme
Période active 1980-2011
Partenaires Jean Troillet
André Georges
Pierre Morand
Wojciech Kurtyka
Ascensions notables Everest
Nameless Tower
Mont Epperly
Annapurna
« Couronne impériale »
Treize faces nord des Alpes en treize jours
Plus haut sommet Everest

14 sommets de plus de 8 000 mètres

Erhard Loretan, né le à Bulle, dans le canton de Fribourg et mort le dans un accident lors d’une ascension au Grünhorn dans le canton du Valais, est un alpiniste et guide de haute montagne suisse.

Après s’être formé dans les Préalpes fribourgeoises et dans les Alpes suisses, Erhard Loretan fait, en 1980, ses premières expériences en très haute montagne et réussit, en compagnie de Pierre Morand et Jean-Claude Sonnenwyl, trois premières dans les Andes péruviennes, au Palcaraju, au Caras et au Ranrapalca. Après avoir terminé premier de sa promotion lors du cours de guide de montagne en 1981, il entame, l’année suivante, sa carrière dans l’Himalaya, avec l’ascension du Nanga Parbat. En 1983, il accroche trois sommets de plus de huit mille mètres en deux semaines. En 1984, il gravit le Manaslu, puis, avec Norbert Joos, l’Annapurna par l’arète est, redescendant par la face nord. En décembre 1985, au Dhaulagiri, il réussit son premier sommet de plus huit mille mètres en hiver. Durant l’hiver 1986, il enchaîne, durant dix-huit jours avec André Georges, la « couronne impériale » autour de Zermatt, 41 sommets dont 33 de plus de 4 000 mètres. Plus tard dans l’année, il gravit, en compagnie de Jean Troillet, l’Everest en quarante-trois heures aller-retour. En 1987, après avoir été pris par une coulée de neige dans la face nord du Mönch, Erhard Loretan est gravement blessé au dos et se retrouve pendant quelques jours paralysé des membres inférieurs.

En 1988, avec Wojciech Kurtyka, il parvient au sommet de la Nameless Tower dans le Karakoram. L’année suivante, avec André Georges, il réussit l’exploit de gravir treize faces nord des Alpes en treize jours. Il reprend, en 1990, sa carrière dans l’Himalaya, gravissant avec son complice Jean Troillet ainsi que Kurtyka, le Cho Oyu et le sommet central du Shishapangma. En 1991, il ajoute le Makalu à son palmarès, suivi, en 1994, par le Lhotse puis le sommet principal du Shishapangma et le Kanchenjunga en 1995, devenant le troisième homme, après Reinhold Messner et Jerzy Kukuczka, à gravir les quatorze plus hauts sommets de la planète. Entretemps, en décembre 1994, il a réussi une première au Mont Epperly, en Antarctique. En 1995, il y retourne pour tourner un film et réussit la première ascension d'un autre sommet, sans nom. Il est désigné « Sportif romand du siècle » en 1999 par les lecteurs de l’hebdomadaire L’Illustré.

Aux alentours de Noël 2001, son fils de sept mois meurt victime du syndrome du bébé secoué, après que Loretan l'a secoué pour calmer ses pleurs. Loretan est condamné le à quatre mois de prison avec sursis. Il quitte alors la scène médiatique pour se concentrer sur ses activités de guide de montagne.

Il meurt le , jour de ses 52 ans, lors d'une course avec une cliente sur le Grünhorn dans le canton du Valais, en Suisse. Quelques mois après sa mort, en octobre 2011, Xenia Minder, la femme qui l’accompagnait le jour de sa chute, déclare avoir partagé la vie de Loretan pendant les deux années précédant le drame. Elle déclare aussi être responsable de l'accident, sa chute sur une plaque de glace ayant entraîné la cordée. L'enquête a conclu à un accident.


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