Etxeko andere est le mot basque désignant la « maîtresse de maison[1] ». Autour de la figure centrale de la déesse mère Mari, l'existence de figures féminines puissantes dans les légendes basques (laminak, Belagile, Sorsain et Sorgin, des « sorcières »), constitueraient des survivances d'une ancienne religion[2]. Etxeko andere est la figure centrale de la maison, égale en droit à l'homme et souvent plus instruite que lui. Elle tient une place de choix dans la culture basque et c'est elle qui gérait la maison et s'occupait de l'éducation de ses enfants. Elle est très respectée et l'on s'adressait à elle par le vouvoiement. C'est elle qui s'occupait d'allumer le feu et donc de réchauffer et d'éclairer le foyer[3]. Selon Jose Miguel Barandiaran, Etxeko andere serait le « principal ministre » de ce culte domestique[4]. Ce côté lyrique, romanesque ou romantique relie l'etxekoandere à un système de représentations qui puise ses sources dans la mythologie basque[2],[5].