Faustin Ier | |
Faustin Ier, empereur d'Haïti. | |
Titre | |
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Prétendant au trône d'Haïti | |
– (8 ans, 6 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même (empereur) |
Successeur | Faustin-Elvérius |
Empereur d'Haïti | |
– (9 ans, 4 mois et 20 jours) |
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Couronnement | |
Prédécesseur | Lui-même (président de la République) |
Successeur | Monarchie abolie Fabre Geffrard (président de la république) |
Président de la république d'Haïti | |
– (2 ans, 5 mois et 25 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Riché |
Successeur | Lui-même (empereur) |
Biographie | |
Dynastie | Famille Soulouque |
Nom de naissance | Faustin Élie Soulouque |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Petit-Goâve (Saint-Domingue) |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Petit-Goâve (Haïti) |
Mère | Marie-Catherine Soulouque |
Conjoint | Dorimène Dessalines Françoise-Améthyste Christophe Elizabeth Adélina Levêque |
Enfants | Avec Dorimène Dessalines : Fillette Ragonse Avec Françoise-Améthyste Christophe : Augustin Soulouque Marie-Suzanne Olivette Soulouque Marie-Catherine Soulouque Avec Elizabeth Adélina Levêque : Olive Soulouque Félicité Faustine Soulouque Célestine-Marie Soulouque |
Héritier | Augustin Soulouque (1849-1849) Olive Soulouque (1849-1867) |
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Présidents de la république d'Haïti Monarques d'Haïti |
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Faustin Soulouque (né le à Petit-Goâve - mort le dans la même ville)[1] est un homme militaire et dirigeant haïtien, qui participa à la guerre d'indépendance haïtienne et à l'expédition de Saint-Domingue, en tant qu'officier puis en tant que commandant, et qui fut empereur d'Haïti sous le nom de Faustin Ier.
Général pendant la période de la politique dite de doublure (1843-1849), il atteint le grade de commandant suprême de la Garde présidentielle sous Jean-Baptiste Riché en 1846. À la mort de Riché en 1847, il est élu président à vie. Autoritaire et ambitieux, il s'octroie les pleins pouvoirs grâce au soutien de l'armée. En 1849, il se proclame empereur d'Haïti, fondant le Second Empire haïtien.
Bien vite, il purgea l'armée de l'élite mulâtre qui la dirigeait, installa des loyalistes à la peau noire dans les postes administratifs, et créa une police secrète et une armée personnelle. En 1849, il institua une nouvelle noblesse, composée de certains de ses proches et d'anciens nobles du Premier Empire et du Royaume du Nord.
Toutefois, ses tentatives infructueuses pour reconquérir la République dominicaine voisine[2] minèrent son pouvoir et une conspiration menée par le général Fabre Nicolas Geffrard le contraignit à l’abdication en 1859[3].
Exilé en République dominicaine puis en France, il revient à Haïti vers la fin de sa vie et meurt en 1867 dans sa ville natale.