France-soir | |
Une d'un numéro de 1957 : synchrotron de l'institut de recherches nucléaires de Doubna en Russie, photographié par Jean-Louis Swiners. | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Genre | Généraliste |
Date de fondation | 1944 |
Date du dernier numéro |
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Ville d’édition | Paris |
Propriétaire | Mutualize corporation SA |
Directeur de publication | Xavier Azalbert |
Site web | francesoir.fr (désormais utilisé par FranceSoir) |
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France-Soir[N 1] est un ancien quotidien généraliste français qui a connu son apogée du milieu des années 1950 à celui des années 1960.
Fondé en novembre 1944 par les jeunes chefs résistants Robert Salmon et Philippe Viannay, il reprend d'abord le lectorat, la rédaction et le titre du journal clandestin Défense de la France créé par eux en 1941 et plus grand journal de résistants en 1944 avec près d'un million d'exemplaires, qui est désormais en sous-titre, le nouveau nom rappelant aussi Paris-Soir quotidien de l'entre-deux guerres dont le tirage avait culminé à 1,7 million d'exemplaires, grâce au recours à la photo et à des éditions renouvelées toute la journée.
France-Soir n'atteindra lui un million d'exemplaires qu'en 1953, en ajoutant à ses 630 000 exemplaires d'octobre 1948 près d'un demi-million puisés chez deux rivaux, dont l'actionnaire Hachette prend aussi le contrôle, L'Intransigeant et Paris-Presse, pour progressivement fusionner avec eux. France-Soir récupère aussi des lecteurs de Ce Soir, qui avec un demi-million d'exemplaires quotidiens en 1946 est le plus grand des journaux communistes fédérés dans l'Union française de l'information, mais qui fermera dès 1953 en raison d'une ligne sectaire et politisée. Un quatrième concurrent, L'Aurore, racheté en 1951 par l'industriel textile Marcel Boussac dépérit aussi mais plus lentement, et n'est absorbé que deux décennies plus tard par le nouvel actionnaire commun, Robert Hersant.
Le journal connaît à partir de la fin des années 1960 une lente perte d'influence, notamment face au Parisien qui occupe le même créneau de presse « populaire » et à la concurrence des médias audiovisuels et enfin d'internet.
Publié en version papier jusqu'en 2011, France-soir est ensuite reparu en version numérique de 2013 à 2019, année où tous ses journalistes ont été licenciés, puis est remplacé par un site web qui publie, sous le titre FranceSoir, de la désinformation avec un contenu complotiste. Le site perd son agrément de service de presse en ligne en 2024.
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