Frank Capra

Frank Capra
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Frank Capra vers 1930.
Nom de naissance Francesco Rosario Capra
Surnom Cicco[1], Rital[n 1]
Naissance
Bisacquino, Sicile, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 94 ans)
La Quinta, Californie, États-Unis
Profession Réalisateur, scénariste et producteur
Films notables New York-Miami
L'Extravagant Mr. Deeds
Monsieur Smith au Sénat
Arsenic et vieilles dentelles
La vie est belle

Francesco Rosario Capra[2], dit Frank Russell Capra, Frank R. Capra ou plus simplement Frank Capra, est un réalisateur, scénariste et producteur américain d'origine italienne, né le à Bisacquino[3] (Sicile, Italie) et mort le à La Quinta (Californie, États-Unis)[4].

Fils d'immigrés italiens, Frank Capra débuta dans le cinéma par hasard, et apprit son métier auprès de Mack Sennett comme scénariste, notamment en tant que gagman (scénariste spécialisé dans les blagues), avant d'entamer une carrière de réalisateur. Il participa, grâce à son association avec le producteur Harry Cohn, à l'essor de la Columbia et devint l'un des metteurs en scènes les plus importants du cinéma américain[5] des années 1930[n 2],[6],[7], remportant trois fois l'Oscar du meilleur réalisateur (il fut le premier à en remporter trois)[8]. Il signa plusieurs grands succès, aujourd'hui considérés comme des classiques du cinéma américain[n 3],[9],[10] : New York-Miami, L'Extravagant Mr. Deeds, Les Horizons perdus, Vous ne l'emporterez pas avec vous, Monsieur Smith au Sénat, L'Homme de la rue, Arsenic et vieilles dentelles et La vie est belle[11], ainsi que plusieurs films de propagande réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la série Pourquoi nous combattons. Sa carrière déclinant, il prit sa retraite au début des années 1960 et publia son autobiographie, The Name Above the Title : An Autobiography, en 1971.

Salarié de studio, il fut néanmoins l'un des quelques metteurs en scène de Hollywood à bénéficier d'une totale liberté artistique pour la plupart de ses films[12]. Fort de leur succès public et critique, il fut l'un des premiers à pouvoir imposer l'idée du réalisateur comme auteur du film[13], ouvrant ainsi la voie à la politique des auteurs[12]. Fait rare, son nom était connu du public et figurait au-dessus du titre sur les affiches promotionnelles de ses films, avant celui des vedettes. Il tenta plusieurs fois, avec Liberty Films notamment, de fonder sa propre société de production indépendante, sans succès.

  1. McBride 1992, p. 9.
  2. McBride 1992, p. 19.
  3. (en) « Frank Capra | American film director », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  4. (it) « CAPRA, Frank in "Enciclopedia del Cinema" », sur www.treccani.it (consulté le ).
  5. (en-US) Barry Gewen, « It Wasn't Such a Wonderful Life », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  6. Frank Capra, 10e Achievement Award de l'AFI (1982).
  7. Cieutat 1999, p. 9.
  8. (en) « Frank Capra, Whose Films Helped America Keep Faith in Itself, Is Dead at 94 », sur movies2.nytimes.com (consulté le ).
  9. Coursodon et Tavernier 1995, p. 347.
  10. Cieutat 1999, p. 11.
  11. (en-GB) Peter Bradshaw, « It’s a Wonderful Life review – Capra's Christmas cracker shines anew », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  12. a et b Cieutat 1999, p. 10.
  13. Vito Zagarrio et Robert Sklar, Frank Capra : autorship and the Studio System, Temple University Press, 1998, p. 3-8.


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