Washington, D.C. Recorder of Deeds | |
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à partir de | |
Ambassadeur | |
United States Marshals Service |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Mount Hope Cemetery (en) |
Nom de naissance |
Frederick Augustus Washington Bailey |
Surnom |
Le lion d'Anacostia |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités |
Journaliste, abolitionniste, orateur, monteur, calfateur, suffragiste, homme d'affaires, éditeur, diplomate, écrivain, homme politique |
Conjoints |
Anna Murray-Douglass (de à ) Helen Pitts Douglass (en) (de à ) |
Enfants | |
Parentèle |
Aunt Hester (d) (tante) Fredericka Douglass Sprague Perry (petite-fille) Joseph Douglass (en) (petit-fils) |
Statut |
Parti politique | |
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Membre de | |
Mouvements | |
Personnes liées | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits[1] Anacostia Museum[2],[3] Library of Congress Manuscript division (d)[4] Université Howard[5] |
Frederick Douglass, né Frederick Augustus Washington Bailey en 1817 ou 1818, et mort le à Washington[6], est un orateur, abolitionniste, éditeur et fonctionnaire américain. Esclave depuis sa naissance, il réussit à s'instruire et s'enfuit à l'âge de 20 ans. Communicateur éloquent, il devient agent de la Massachusetts Anti-Slavery Society (en), et écrit son autobiographie : Récit de la vie de Frederick Douglass, un esclave américain, écrite par lui-même. La célébrité met sa liberté illégale dans les États non esclavagistes du Nord en danger et il se réfugie en Europe, où ses nouveaux amis obtiennent sa manumission, et finalement un financement pour qu'il fonde le journal The North Star à son retour.
Il se distancie de ses premiers collaborateurs de l'American Anti-Slavery Society (Société anti-esclavage américaine), et de son mentor William Lloyd Garrison, après l'évolution positive de son opinion sur la valeur de la Constitution des États-Unis, pour se rallier aux abolitionnistes plus conservateurs, dont l'action était axée sur la politique plutôt qu'essentiellement sur une réforme morale de l'opinion publique. Son association avec Gerrit Smith, un important contributeur du Parti de la liberté fondé par James G. Birney, est concrétisée par la fusion de leurs journaux respectifs.
Douglass a été le septième homme dans ce que les historiens ont appelé le groupe secret des six, en transmettant de l'argent et en recrutant des acolytes au Capitaine John Brown[7], pour un complot avec l'objectif d'une insurrection générale contre l'esclavage. Après le déclenchement de la guerre de Sécession, Douglass a été parmi les premiers à suggérer au gouvernement fédéral d'employer des troupes formées d'hommes noirs. Conférencier populaire à partir de 1866, Douglass a occupé entre 1871 et 1895 diverses fonctions de nature administrative dans le gouvernement.
Frederick Douglass croyait fermement à l'égalité de tous, y compris les descendants d'Africains, les femmes, les Amérindiens, les immigrés, et évidemment tous les autres Américains d'ascendance européenne. Certains commentateurs et historiens ont dit de Douglass qu'il est tombé dans l'autopromotion, mais s'il a pu faire la promotion d'un programme séparé pour les Afro-Américains, par exemple dans les écoles ou à cause d'un journal éphémère à Washington en 1869, ses qualités personnelles sont indéniables.