Fredrik Reinfeldt | ||
Fredrik Reinfeldt en juillet 2014. | ||
Fonctions | ||
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Premier ministre de Suède | ||
– (7 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Monarque | Charles XVI Gustave | |
Gouvernement | Reinfeldt | |
Législature | 47e et 48e | |
Coalition | MSP-FPL-CP-KD | |
Prédécesseur | Göran Persson | |
Successeur | Stefan Löfven | |
Président du Parti du rassemblement modéré | ||
– (11 ans, 2 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Bo Lundgren | |
Successeur | Anna Kinberg Batra | |
Biographie | ||
Nom de naissance | John Fredrik Reinfeldt | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Haninge (Suède) | |
Nationalité | Suédois | |
Parti politique | Modérés | |
Diplômé de | Université de Stockholm | |
Profession | Économiste | |
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Premiers ministres de Suède | ||
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John Fredrik Reinfeldt est un homme d'État suédois, né le à Haninge (comté de Stockholm). Il est membre du Parti du rassemblement modéré (Moderaterna), dont il est le président entre et . Il est Premier ministre de à .
Il adhère en à la Ligue des Jeunes modérés, mouvement de jeunesse du parti Moderaterna. Il en devient le chef en , un après son élection comme député au Riksdag. Il est désigné président du groupe parlementaire des Modérés en , puis président du parti l'année suivante. Il contribue à la réorientation de son mouvement, désormais plus libéral et centriste, qu'il présentera lui-même comme celui des « Nouveaux Modérés ».
Pour remporter les élections législatives de 2006, il forme une coalition de quatre partis de centre-droit baptisée « L'Alliance ». Celle-ci ayant remporté la majorité absolue au Riksdag, Fredrik Reinfeldt est nommé Premier ministre. À 41 ans, il est alors le plus jeune chef du gouvernement de l'histoire suédoise.
Durant son premier mandat, il doit gérer les conséquences de la crise financière mondiale née aux États-Unis en 2007. Sa cote de popularité étant atteinte par la politique de son gouvernement pour limiter les effets de cette crise, il remporte, grâce à sa coalition sortante, les élections de 2010 mais sans majorité absolue. Ce fait le contraint à former un gouvernement minoritaire, une situation inédite depuis l'instauration du suffrage universel en 1919.
Soutenu par sa coalition, il sollicite un troisième mandat de Premier ministre, mais la victoire relative des sociaux-démocrates et de leurs alliés écologistes aux élections de 2014 le conduit à quitter le pouvoir. Assumant l'échec de sa majorité, il quitte également la direction du Parti modéré quelques mois plus tard et met un terme à sa carrière politique.